dimanche 31 juillet 2011

NIUE; Une belle découverte

 

Affectueusement surnommé Le Rocher de la Polynésie, Niue n’est pas seulement le plus petit pays indépendant du monde, mais également, le plus grand bloc de corail au monde!

Notre capitaine a repéré ce pays sur la carte, s’est documenté sur celui-ci et a dit : “C’est pas loin de notre route, cela nous fera un nouveau pays à découvrir, allons-y!”

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Sans lagon, barrière protectrice entre la rudesse de la mer et la côte, Niue s’offre à nous dans toute sa pureté, sans habit ni artifice.

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Ce pays, d’une superficie de 259 km2, est à mi-chemin entre la Nouvelle-Zélande et la Polynésie Française. Avec l’aide de la Nouvelle-Zélande, avec qui il a une association volontaire, Niue réussi à subvenir à ses besoins et ainsi demeurer un pays à part entière. Également, les quelques 1500 habitants ont leur citoyenneté néo-zélandaise.

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Le débarquement à terre est, à lui seul, une véritable expérience! Il est en fait très difficile; les vagues y entrent à vive allure et à grande envergure n’ayant rien pour les atténuer. Tout est cependant très bien organisé.

Une fois femme et enfants en sécurité sur le quai, Ghislain (toujours dans l’annexe)attache celle-ci à une grue, on actionne le palan (job de Guillaume et Olivier), puis il se laisse monter dans l’annexe.

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Dès qu’il atteint la hauteur du quai, Ghislain débarque et guide la grue pour asseoir l’annexe sur une plate-forme amovible.

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On dépose ensuite l’annexe dans le “stationnement”.

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Aussitôt les pieds sur la terre ferme, un homme, d’une grande gentillesse d’ailleurs, nous conduit à la gendarmerie. Sachant que nous sommes canadiens, il s’empresse de nous amener à l’école, laquelle est une donation du gouvernement canadien, des suites de sa destruction en janvier 2004 au passage du cyclone Heta. (Remarquez tous les petits drapeaux canadiens peints sur la bordure du toit et sur les poutres.)

De plus, notre gouvernement a renouvelé la flotte de bateaux des pêcheurs perdus dans la catastrophe.

Nous prenons une fois de plus conscience que notre passeport canadien est une belle fenêtre.

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La côte abrupte de Niue a su l’entourer de nombreuses grottes et cavernes, de ravins ainsi que de monuments rocheux tels que cet arche.

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Après avoir marché 20 minutes à travers un sentier de coraux, nous sommes plongés dans un labyrinthe où grottes, cavernes et oasis se succèdent. (Remarquez l’échelle sur le long de la paroi tout au fond de la photo, là même où nous sommes descendus.)

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Nous nous sommes amusés à fouiner tous les coins et recoins des grottes et cavernes, lesquelles représentent 20% de la superficie de Niue, également l’une de ses belles particularité.

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Nuances de couleurs, de formes, stalactites et stalagmites; un phénomène naturel vraiment impressionnant et d’une grande beauté!

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Notre bref séjour à Niue  nous a permis d’explorer uniquement les grottes et cavernes à l’intérieur de l’île, mais il y en a autant sous l’eau.  La pureté de l’eau et sa limpidité, avec une visibilité de plus de 75 mètres, en font un endroit idéal pour le snorkeling et la plongée sous-marine, sans compter l’incroyable possibilité de nager avec les baleines!

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Entre juin et novembre, Niue est le 2e endroit au monde où l’on peut observer le plus grand nombre de baleines à bosse en migration vers le nord, le temps de venir se nourrir et s’accoupler, puis mettre bas la saison suivante.

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Elles sont énormes, à la fois massives et élégantes. De notre ancrage, ce spectacle s’offre à nous matin et soir.

 

Si, ici au mouillage, nous sommes des spectateurs très contemplatifs, en navigation dans ces eaux-ci, ces mammifères marins sont une véritable préoccupation. À deux reprises, nous avons dû changer notre cap risquant la collision imminente avec des baleines à bosse. À un autre moment, un globicéphale a heurté notre coque, sans dommage, mais nous a donné une bonne frousse!

mardi 26 juillet 2011

LE PARADIS EXISTE…

 

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Et il a pour nom ROSE ISLAND!

(Vue du haut du mat de Myriam)

 

C’est tout de même incroyable qu’une petite parcelle de terre, ce petit atoll de 1,5 km2 ait surgit des mers, loin de tout archipel et/ou pays. ROSE ISLAND n’est qu’un tout petit point sur notre carte papier et notre carte électronique contient à peine 2-3 données; seulement le bouche à oreille entre navigateurs et la nature, la grande nature! L’un des rares endroits sur notre planète où tout est intact comme il y a 300 ans!

 

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D’autres l’ont eux aussi découvert!

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Ils sont là, par milliers, on les voit, on les entend jour et nuit. Décidemment, c’est la saison des naissances!

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Les petits sont faciles à observer, ils ne se déplacent pas, attendant leur maman toute la journée. Un jour, ils ne tiennent pas debout, le lendemain, on les voit sur leurs pattes, puis un autre jour, ils arrivent à faire quelques pas.

 

100_4098Pour nous, difficile de demander mieux : le terrain de jeux est grand, il n’est pas inquiétant de laisser les enfants une heure ou deux sur la plage le temps de vaquer à nos occupations, la baignade est agréable, la pêche est bonne, l’endroit est superbe, il fait beau, l’atmosphère est aux vacances et nous sommes en très bonne compagnie (nos amis du voilier Gwennili sont avec nous).

 

Et les enfants sont si mignons à observer!

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Olivier et Fanny

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Attention! Chantier de construction…

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Guillaume, Fanny et Oihana

 

Et du temps de qualité à partager avec nos mousses.

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Je voudrais figer le temps…

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Nos Robinson Crusoé des temps modernes!

 

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Tous les après-midi, on se retrouve sur la plage; on s’est installé! Nous sommes seuls; on se sent chez-nous, côté terrasse!

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C’est en toute simplicité que nous festoyons ces petits bonheurs de notre quotidien. Une île, un lagon, une plage juste pour nous; faut bien en profiter!

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On se trouve bien chanceux!

Devant : Olivier et Fanny

Derrière : Estelle et Oihana, Guillaume, Annie, Ghislain et Roland

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Tous y trouvent leur compte!

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Les enfants nous disent aimer jouer à marée basse; leur terrain de jeux s’agrandit!

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Il paraît qu’en 1871, le célèbre capitaine RORO a fait naufrage non loin d’ici. Tous nos petits explorateurs sont donc conviés à une chasse aux trésors!

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Les enfants mettent à peine 10 minutes à faire le tour de l’île; un cours d’aérobie ne les aurait pas tant fait bouger… et sourire!

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Tous ne tardent pas à mettre la main sur le butin de RORO! Il avait la dent sucré ce RORO!

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Et c’est comme ça 5 belles journées!

 100_4106Toute bonne chose a une fin… nos amis Gwennili mettent le cap sur la Nouvelle-Calédonie pour finaliser la vente de leur voilier et retourner en France via la voie des airs.

Ce fût une superbe rencontre! Et si on se donnait rendez-vous dans dix ans, même jour, même heure, même port…

 

Nous quitterons le lendemain; on annonce du mauvais temps dans quelques jours et le prochain port abrité se trouve à 500 milles nautiques. Je n’ai pas le goût de quitter un endroit pareil; je me dis qu’heureusement, PARADIS est un nom commun!

SUWARROW (Suvarov)

 

Dans notre progression vers l’Ouest, une escale demeure incontournable : SUWARROW, atoll des Îles Cook. Nous sommes de nouveau plongés dans la langue anglaise.

L’atoll entier est un parc naturel protégé. Chaque année, des gens des Îles Cook sont choisis pour venir prendre soin de l'atoll pour la durée de la saison allant de mai à novembre. Cette année, deux hommes assurent la protection des lieux : M. James et M. John. Lorsque nous nous enregistrons, nous sommes le 23e bateau à passer ici cette année.

 

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L’une des particularités des lieux est le nombre de balançoires et de hamacs installés sur tout le pourtour du motu principal, le seul d’ailleurs où il nous est permis d’aller. Tous les autres motu sont interdits d’accès protégeant les milliers d’oiseaux qui y ont élu domicile. Également, pour toutes activités à l’extérieur du motu principal, nous devons être accompagnés de l’un des gardiens.

 

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Tout inspire à la  détente. Ça tombe bien, car nous sommes ici pour nous reposer!

 

 

 

Nous les avons tout essayé!

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Un personnage unique a marqué l’histoire de cet atoll : M. Tom Neale, un néo-zélandais. Il y a habité, en ermite, pendant une durée totale de 16 ans, entre 1952 jusqu’à sa mort en 1977.

 

 

 

 

 

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Yacht Club de Suwarrow, également demeure des gardiens du parc.

 

 

 

 

L’endroit est chaleureux et les gens sont sympathiques. Je dirais que le charme de Suwarrow réside dans l'ambiance qui y règne avec la rencontre avec les autres équipages, les BBQ collectifs au Yacht Club et le partage du quotidien des gardiens.

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Lors d’un souper commun, où chacun apporte un plat, la qualité de la bouffe est exceptionnelle! Plusieurs plats mijotés à base de poisson, fish cake & coconut pancake (spécialités de la place), salade, daurade, hors-d'œuvre, riz, pâtes, plusieurs desserts, un vrai régal pour tous!

Nous y retrouvons aussi nos amis du voilier Gwennili.

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Notre activité vedette fût notre randonnée à l’île aux oiseaux. En présence de M. James et de quelques équipages, nous sommes partis au début de la marée baissante, avons traversé une petite partie du lagon où nous avions de l’eau jusqu’à la taille, puis avons marché sur la barrière de corail jusqu'à l'île aux oiseaux.

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Une expérience fabuleuse avec les enfants! Encore une fois, une activité unique et inédite.

 

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C'est impressionnant de longer ainsi le récif à quelques mètres de l'océan, là ou les vagues déferlent. De voir les couleurs des coraux allant du brun-orangé au mauve, puis de l'autre côté, l'eau turquoise et limpide, le ciel bleu, les gens qui marchent lentement, les enfants curieux et heureux de nous crier leurs découvertes; WOW!

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M. James montre un oursin crayon; Guillaume en profite pour poser pleinnnnnn de questions!

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Nous les entendons depuis notre mouillage et là, nous les apercevons; des milliers de sternes, fous, hirondelles des mer survolent nos têtes.

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C’est tout simplement MA-GNI-FI-QUE!

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Des enfants émerveillés et curieux; quoi de plus beau!

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Une hirondelle des mers se demande bien ce qu’on est venu faire là; elle nous guette du coin de l’œil protégeant son œuf.

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Un peu plus haut, un peu plus loin, je veux aller encore plus haut…

 

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 John, Estelle et Roland (Gwennili), James, Annie et Ghislain

 

Notre séjour à SUWARROW fût relativement bref; 4 jours seulement! Comme le mouillage demeure très précaire (il suffit que le vent tourne un tout petit peu (autre que Sud-Est)  et l’ancrage devient dangereux) et qu’on annonce des vents dominants et des vagues de 4 mètres dans quelques jours, nous décidons de quitter. Puis, comme nous  avons pris un peu de repos, nous sommes prêts à continuer.