lundi 28 février 2011

ÎLES GALAPAGOS

Terre en vue! Terre en vue! Il était 6h du matin lorsque nous avons aperçu, pour la première fois, la terre des GALAPAGOS, après 7 jours en mer! C’est toute une sensation! J’étais seule avec Olivier qui m’a dit : “Maman, nous avons réussi!”

  008

Les ÎLES GALAPAGOS sont d’origine volcanique. Elles se sont formées d’Est en Ouest; les reliefs les plus anciens, sont vieux de 22 millions d’années.

L’archipel de l’océan Pacifique, appartient à l’ÉQUATEUR et constitue une province du pays; les ÎLES GALAPAGOS sont situées à environ 1 050 km au large de la côte occidentale. Les animaux ayant colonisé ses îles ont évolué dans un isolement total  et sont aujourd’hui des espèces uniques sur notre planète.

L’archipel comprend dix-neuf îles et une centaine d’îlots s’étendant sur ou près de l’équateur. Isabela, San Cristóbal, San Salvador, Santa María et Santa Cruz sont les îles principales. Nous avons eu la chance de visiter San Cristóbal et Isabela.

Les ÎLES GALAPAGOS ont été découvertes, par accident, en 1535 alors que Tomas de Berlanga, en navigation à voile, transportait l’Évêque de PANAMA vers le PEROU; ce navigateur dériva de sa route. Vous comprenez tout le courant qu’il peut y avoir!!!

Ces îles sont à ce moment-là  inhabitées. Cependant, des vestiges montrent qu’elles ont été atteintes par des navigateurs précolombiens. Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, les GALAPAGOS deviennent un refuge pour les pirates et les chasseurs de phoques et de baleines; au XIXe siècle, les navires de guerre anglais et américains, ainsi que les baleiniers accostent souvent dans l’archipel. De célèbres navigateurs tels que Cook y firent escale pour s’abriter et se réapprovisionner. Les tortues terrestres géantes pouvaient se conserver vivantes (sur le dos) pendant des semaines dans les cales des bateaux et étaient donc une source de viande fraîche.

Les îles ne commencent toutefois à être habitées qu’à partir de 1832, date à laquelle le colonel Ignacio Hernández en prend possession au nom de l’ÉQUATEUR. Aujourd’hui, l’archipel compte plus de 30 000 habitants.

030

Quel paysage lunaire s’offre à nous en longeant l’île la plus à l’Est, SAN CRISTOBAL, qui est aussi la capitale. Nous partons de montagnes au pics bien définis où de petites plages de sable doré se jettent dans la mer, puis allons vers des collines verdoyantes qui se changent en plateaux de terre remplis de bouches de cratères, puis retournons au vert des montagnes.  

 056 (2)

 

 

Voici notre premier contact avec la faune des GALAPAGOS : un lion de mer des Galápagos!

 

Rapidement, nous trouvons qu’il y a de la vie dans les eaux à l’approche de l’archipel; nous apercevons notre premier lion de mer des Galápagos, animal bien présent à SAN CRISTOBAL. Vite, nous nous précipitons sur le pont afin de photographier tout ce qui se présente à nous (raies, requins, dauphins, lions de mer, tortues). Nous sommes bien occupés!

Les îles GALAPAGOS sont célèbres pour leur grande biodiversité (plus de 2 900 espèces marines recensées, plus de 2 000 espèces terrestres), l’originalité de leur faune et leur flore qui, de par la position géographique de l’archipel et l’influence des courants océaniques combinent des espèces adaptées aux climats tropicaux et aux climats tempérés et froids. Aux GALAPAGOS, le climat est équatorial, refroidi par le courant de Humboldt. Le courant de Humboldt est parfois remplacé par le courant chaud d’El Nino, un phénomène qui peut affecter les conditions météo de l’ensemble du Pacifique Sud.

053

Lion de mer des Galápagos se prélassant au soleil.

042 (2)

S’il est vrai que la tortue est l’emblème des GALAPAGOS, il est aussi vrai que le lion de mer des Galápagos est l’emblème de Puerto Baquerizo Moreno sur l’île de SAN CRISTOBAL, puisqu’il domine les lieux! Ils sont partout! Dans l’eau, sur le bord de l’eau, sur les rochers, sur les quais, dans les marches, dans les parcs, sur les bancs de parc et…

041 (2)

Sur les jupettes de bateau!

Nous avions vu dans des reportages ou lu dans des récits de navigateurs qu’il se pouvait qu’un lion de mer prenne possession de votre jupette. Ce n’est pas que possible, c’est CERTAIN! Si vous avez une jupette, un lion de mer la trouvera… ou même deux! Faut juste faire attention qu’ils ne puissent aller plus loin… Un troisième a essayé de prendre place, sans succès : territoire défendu! Celui à droite a littéralement adopté notre jupette, car il y est resté toute la journée, et ce même quand nous nous sommes déplacés avec Myriam; il a fallu le mettre dehors sinon il aurait fait toute la navigation jusqu’à Isla Isabela avec nous!

 

L’histoire des GALAPAGOS est également marquée par le séjour, en 1835, du naturaliste Charles Darwin qui, embarqué sur le navire d’exploration britannique le Beagle, y accoste pour six semaines, qu’il consacre à étudier la faune. Ses observations, en particulier celles réalisées sur les oiseaux et les tortues, le mettent sur la voie de sa théorie de l’évolution, qui paraîtra plus de vingt ans plus tard sous le titre De l’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle.

013

 

 

 

 

 

 

 

 

En raison de l’isolement géographique de l’archipel, le taux d’endémisme (nombre d’espèces ne se rencontrant que dans l’archipel) est particulièrement élevé. 

128

 

 

 

 

 

 

 

 

L’espèce la plus emblématique est sans doute la tortue géante des Galápagos, qui a donné son nom à l’archipel — l’espagnol galápago signifiant « tortue ». Pouvant mesurer jusqu’à 1,50 m de long et peser plus de 250 kg, elle se caractérise également par sa longévité (plus de 100 ans).

144

 

 

 

 

 

 

 

 

174

 

 

  

 

 

 

 

 

La tortue géante des Galápagos ne vit que sur l'archipel des GALAPAGOS. Elle souffre de la présence dans les îles d'animaux introduits récemment : cochons, rats, chiens détruisent ses œufs ou tuent ses jeunes, tandis qu'ânes et chèvres sont ses principaux compétiteurs écologiques pour la recherche de nourriture (herbes et plantes grasses). La population de tortues géantes des Galápagos s'élève à environ 15 000 individus répartis en 12 espèces différentes; l'espèce bénéficie aujourd'hui, au sein du parc national des Galápagos, d'une protection gouvernementale totale de la part de l'ÉQUATEUR. Aussi l’éradication des espèces introduites est une activité importante du Service du parc national des Galápagos.

025Moments intimes!

Ceci étant dit, les eaux des GALAPAGOS abritent aussi des tortues marines.

 046 

 

 

 

 

 

 

 

 

La faune reptilienne (en totalité endémique) comprend également deux espèces d’iguanes : l’iguane terrestre des Galápagos, qui habite les régions les plus arides des grandes îles de l’archipel, et l’iguane marin — le seul lézard au monde adapté au milieu marin — qui plonge pour brouter les algues des rochers.

048    

 

 

 

 

 

 

 

Sa plongée dure habituellement 5 à 10 minutes, mais il peut rester immerger dans l’eau jusqu’à 60 minutes; parce que ces bains prolongés font chuter leur température corporelle de près de 10 degrés, ils s’installent sur les rochers pour un long bain de soleil.

Parce que, composée d’algues marines, leur nourriture est extrêmement salée, l’excédent de sel est expulsé de leur organisme en éternuant.

040

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et en plein cœur de l’après-midi, c’est à savoir lequel aura la plus belle place à l’ombre!

 

088

Les ÎLES GALAPAGOS sont la seule région de la zone intertropicale où l’on trouve des manchots, oiseaux habituellement rencontrés dans les régions maritimes froides.

Le manchot des Galápagos est un manchot de petite taille : environ 50 cm de haut. Il est menacé de disparition.

 

 

 

 020

Le nez pointé vers le soleil, ils se réchauffent.

  062

Toute la famille est unanime à dire que le manchot des Galápagos est son animal coup de cœur; il est si mignon!

 

 

006

 

 

 

 

 

 

 

 

 

009    

J’ai pu nager avec un manchot des Galápagos qui venait se nourrir des petits poissons sous la coque du bateau; aussi, un lion de mer a croisé ma route!

Quelle baignade mémorable!

 

 

 

 

 

025

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lors des premiers reportages que j’ai vus sur les GALAPAGOS, c’est le fou à pieds bleus qui m’a fasciné le plus.  Je ne croyais pas qu’un oiseau puisse avoir les pieds bleus. Il fallait que je vienne voir sur place!

Le fou à pieds bleus est maladroit sur le sol; c'est en revanche un excellent plongeur, qui peut descendre à 30 m de profondeur pour capturer des poissons. Bien que le fou à pieds bleus niche sur les côtes du continent américain, du MEXIQUE au PEROU, c'est aux ÎLES GALAPAGOS que l'on rencontre les colonies les plus nombreuses.

     100

 

Petit canari

 

 

 

 

 

 

111Canard Pintail des Galápagos 

126

 

Crabe Grapsus grapsus (drôle de nom!)

 

 

 

 

Ce crabe des îles GALAPAGOS et du nord de l'Amérique du Sud est un très bon grimpeur : il escalade prestement les parois verticales et glissantes de son environnement marin. Lorsqu'une vague s'écrase sur lui, il s'aplatit et s'accroche solidement aux rochers.

026Muro de las Lagrimas, Isabela. 

Sur Isabela, une ancienne base aérienne américaine a été transformée en prison après la Seconde Guerre mondiale. Pendant une douzaine d’années, jusqu’en 1958, les plus grands criminels de plusieurs pays sud-américains ont été enfermés dans cette prison de haute sécurité, dans des conditions extrêmement dures. Pour les occuper, ils étaient forcés de construire un haut mur de pierres (photo ci-haut) qui était démoli dès qu’il était terminé, et de recommencer ce véritable travail d’enfer.

Pour nous, ce mur a aussi son histoire… Nous y sommes allés à deux reprises, car la première fois, notre Olivier a voulu l’escalader (il n’écoute pas encore du premier coup à tous les coups!) et une roche lui est tombée sur la tête et sur la jambe! La visite s’est terminée par une visite à la clinique. Rien de grave heureusement, mais une bonne leçon à en tirer! 

082

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Guillaume sur le cratère du volcan Sierra Negra sur Isabela. C’est le deuxième plus grand cratère au monde avec son diamètre de 10km.

046

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Volcan Chico toujours sur Isabela. Sa dernière éruption remonte à il y a 32 ans.

058

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est à dos de cheval que nous sommes allés explorer les montagnes d’Isabela et ses volcans. Une belle activité que nous avons eu la chance de pratiquer à quelques reprises depuis le début de notre voyage et une excellente façon de découvrir l’intérieur de cette île merveilleuse.

 

En terminant, mentionnons qu’en 1959, l’Union mondiale pour la nature (IUCN) et l’Unesco créent la Fondation Charles Darwin pour les ÎLES GALAPAGOS. La même année, le gouvernement de l’Équateur convertit la quasi-totalité du territoire (97 %) en parc naturel. En 1978, l’Unesco inscrit le Parc national des Galápagos sur la liste des biens naturels du patrimoine mondial de l’humanité; inscription étendue en 2001 à la réserve marine (qui, s’étendant jusqu’à 40 milles marins des côtes, constitue la troisième plus grande réserve marine du monde après celle du nord-ouest d’HAWAII et celle de la Grande Barrière de corail, en AUSTRALIE).

 

Nous avons passé une dizaine de jours dans les ÎLES GALAPAGOS. Nous avons vécu des moments très intense à découvrir cette faune unique. Nous nous sommes immiscés dans leur univers et ces animaux nous ont fait une belle place. Comme ils n’ont jamais appris à craindre l’homme, nous pouvions observer de très près tous ces animaux fascinants. Nous avons eu la chance de nous balader aisément à travers les lions de mers, tortues, iguanes, manchots; c’est tout à fait exceptionnel! Nous ne réalisons pas encore totalement l’ampleur de ce périple. Et bien que les procédures d’entrée dans l’archipel soient assez lourdes, nous ne retiendrons que du positif des ÎLES GALAPAGOS et une expérience formidable! Nous nous préparons à partir et l’idée de ne plus côtoyer quotidiennement toutes ces espèces nous attristes un peu. En même temps, nous savons que ce fût une chance inouïe d’avoir pu venir ici grâce à notre maison flottante. La richesse de telles découvertes est l’essence même de notre voyage; lorsque nous vivons des moments intenses comme ceux-ci,  nous savons pourquoi nous continuons!

___________________________________________________

Notre prochaine destination : LES MARQUISES; 3000 milles nautiques, une vingtaine de jours en mer. Voilà notre prochain défi!

À bientôt,

Annie et tout l’équipage de MYRIAM xxx

mardi 22 février 2011

PREMIÈRE TRAVERSÉE OCÉANIQUE

052

Douce, calme, paisible, ensoleillée; voilà comment s’est passée  notre première traversée océanique!

C’est un océan très “pacifique” qui s’est offert à nous tout au long des 7 jours qu’a duré cette traversée. Les belles conditions de navigation nous ont permis d’apprécier chaque moment de cette traversée sans trop arriver à destination à bout de souffle.

Statistiques : 900 milles nautiques en 7 jours dont 5 à voile et 2 à moteur répartis comme suit : 3 jours de voile, 2 jours de moteur et 2 jours de voile. Une moyenne de 128 milles/jour et une vitesse moyenne supérieure à 5 noeuds. Une dorade et une interdiction de pêcher par la suite; le frigo est plein!

Pendant nos 5 jours de voile, les conditions ont oscillé entre vent arrière (15-20  noeuds avec pointes à 25 noeuds la première nuit), vent travers (10-12 noeuds) et près bon plein (8-12 noeuds). Nous avons pu hisser notre Geneker  à quelques reprises et avancer rapidement malgré le faible vent. Et malgré un mouvement de balancier de gauche à droite et parfois une gîte, personne n’a été malade, pas même notre Olivier qui y échappe rarement; nous avons tendance à croire que nos corps se sont bien amarinés. Il faut aussi dire que le bateau est toujours demeuré confortable.

Si le vent ne nous a pas inquiétés outre mesure, le courant nous a donné quelques mots de tête! En effet, pendant nos 48h à moteur, nous avons eu un courant défavorable de 1,5 à 2 nœuds. Quand va-t-il cesser? Va-t-il augmenter? Notre réserve de diesel est bonne, mais si nous devons nous battre contre ce courant jusqu’à notre arrivée??? Nous en étions alors à notre 4e journée en mer. Nous faisons face au courant équatorial qui est très variable. Les données consultées sur la carte des courants avant notre départ ont déjà changé. Il est donc très difficile de prédire la force et le sens du courant entre le 4N et le 1N.

Et puis, au-delà de nos espérances (nous nous étions faits à l’idée de terminer la route à moteur), le vent revient. Cesser le moteur après 48h se révèle un vrai bonheur pour nos ouïes! Et nous aurons droit à de superbes journées de voile pour terminer notre route.

021

Les deux premiers jours, nous avons navigué aux côté de Dorénavant. Voyez comment il disparaît entre deux vagues! Par la suite, notre journée par vent de travers sous Geneker a mis environ 25 milles d’écart entre nous.

029

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les conditions de navigation ont grandement contribué à la qualité de notre vie à bord. Nous avons vécu une semaine dans notre bulle familiale qui s’est révélée être très paisible. Toute la famille a pris rapidement le rythme et chaque journée s’est écoulée naturellement et bien tranquillement. Nous n’étions pas pressés pour rien. Et nous avons eu de beaux moments avec les enfants; nous avons passé beaucoup de temps à jouer ensemble. Le fait de bien dormir a permis d’avoir beaucoup d’énergie à leur consacrer, ce qui m’inquiétait un peu avant cette traversée. Et il est vrai qu’une routine s’installe après environ 3 jours et que ce sont les deux premiers jours qui sont les plus difficiles.

 056

Ghislain a pu, lui aussi, se reposer à travers toute cette planification, cette gestion des courants et tout le stress qui vient avec le rôle de “capitaine”.  Il a trouvé quelques nuits particulièrement longues dont celles où nous naviguions à moteur; pas de voiles ni de vent à surveiller, pas de bateaux en vu pendant plusieurs jours.

Si les navigations à moteur ne sont pas les plus plaisantes, elles demeurent faciles; elles viennent avec leur lot de positif. Si elles nous ont assurer de bonnes heures de sommeil, elles nous ont aussi permis de vaquer facilement à nos occupations. Également, c’est durant ces journées que nous avons pu observer davantage la faune sous-marine, l’eau étant très calme. Tortues de mer, dauphins et globicéphales ont souvent croisé notre route. 

050

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

043Certainement, les enfants ont démontré un surplus d’énergie à un moment donné… surtout Olivier. Encore là, nos heures de moteur ont eu l’avantage de nous permettre de faire des choses que nous n’aurions pu faire autrement. Par exemple, nous avons fait une tente au-dessus du zodiac sur le pont. Aussi, nous nous sommes arrêtés en pleine mer pour sauter à l’eau; ce fût bref, mais bien apprécié de tous. Et puis, nous avons rempli un baril d’eau afin que les enfants s’y amusent. Et notre Olivier n’a pas manqué de nous dire : quand nous serons arrivés, je saute à l’eau ou je cours jusqu’à temps que mon moteur n’ait plus de gaz! (Et fiez-vous à moi, il n’est pas souvent en panne d’essence…)

041

Tout était parfait pour cette première expérience! Même la lune nous a assuré une présence constante et réconfortante toute la semaine. Les levés de lune sont toujours extraordinaires! Et le matin, au même moment, nous avions droit au levé du soleil à l’Est et au couché de lune à l’Ouest. C’est tout un cadeau que de pouvoir observer cette beauté là chaque jour! J’ai adoré cette traversée-là!

___________________________________________________

Une traversée océanique, ça se prépare…

022

 

021

023

 

 

024

062  022 (2)    

001

Et il y en a autant dans les fonds de cale!

Avant chaque grand départ, lorsque vient le temps de ranger nos provisions, nous pensons que ça ne rentrera jamais et finalement, chaque chose finit par trouver sa place. Cette fois-ci est d’autant plus particulière, car outre les traversées océaniques vers les Galápagos et ensuite les Marquises, nous avons prévu quatre mois de denrées non-périssables. C’est quelque chose prévoir quatre mois sans refaire le plein de bouffe, mise à part les fruits, les légumes et quelques viandes qui seront disponibles aux Galápagos et aux Marquises. Il en a fallu des allés-retours à l’épicerie pour trouver tout ce dont nous avions besoin. Imaginez, à l’épicerie, nous nous promenons avec deux paniers que nous remplissons bien plein à chaque fois; la dame à la caisse nous regarde comme si nous étions les seuls à faire de telles épiceries (pourtant, nous sommes dans une ville portuaire!). Dans le taxi, nous en avons partout; vient le temps de nous rendre au quai. Les enfants surveillent les paquets pendant que Ghis et moi transportons les sacs au zodiac. Finalement, plusieurs allés-retours au bateau sont nécessaires. Une vraie expédition!

Aussi, il a fallu ajouter du rangement… C’est pourquoi, nous avons condamné notre douche de la salle de bain arrière ainsi que le derrière des toiles anti-roulis dans les cabines des enfants (au départ, cet espace devait permettre aux enfants d’y dormir en cas de grosse mer, mais jusqu’à maintenant, ils y rangeaient quelques constructions Lego).

Sommes-nous magiciens? Je ne crois pas, mais bien organisés, OUI! L’approvisionnement relève d’une planification et d’une logistique aux poils! J’ai de la chance, car Ghislain s’implique beaucoup à ce niveau-là. Et comme il est très structuré, à nous deux, nous formons une équipe très “organisée”! Cette corvée nous apparaît grosse, mais il ne faut pas oublier qu’après ces 4-5 jours intensifs, nous sommes plusieurs semaines sans avoir à faire d’épicerie! Et la bonne nouvelle et que nous y trouvons du plaisir!

 

ALLONS NOUS AMUSER MAINTENANT!  LES ÎLES GALÀPAGOS NOUS ATTENDENT!

samedi 19 février 2011

LAS PERLAS (PANAMA) EN PHOTOS

** Ces photos accompagnent les messages textes intitulés “L’ÉQUIPAGE EN MODE REPOS – Parties I et II!” publiés les 4 et 12 février 2011.

  026 (2)

À notre départ de PANAMA CITY, les cargos sont nombreux à attendre leur passage dans le CANAL, cette fois-ci pour traverser dans l’Océan Atlantique.

 

LAS PERLAS - PANAMA

S’il est vrai que PANAMA, côté Atlantique, a les SAN BLAS et que PANAMA, côté Pacifique, a LAS PERLAS, ces deux archipels sont très distincts bien qu’autant intéressants à découvrir l’un que l’autre.

Voici donc notre havre de paix où il a fait bon vivre deux belles semaines de repos.

 041

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BARTOLOMÉ

044

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CASAYA

076

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BAYONETA

116

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BAYONETA

119

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ISLA DEL REY 

041

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’archipel LAS PERLAS fût jadis reconnu pour l’extraction des nombreuses perles des bancs d’huîtres qui tapissaient les fonds marins. Si cette industrie n’est plus aussi populaire aujourd’hui, on continue de les récolter. Contrairement à ce que nous pensions, ce n’est pas dans les fonds marins qu’est récoltée l’huître, mais plutôt à marée basse, lorsqu’elle s’accroche aux rochers.  Nous en avons ramassée une, mais pas de perle à l’intérieur!

Toutefois, pour mon anniversaire, j’ai reçu une perle de LAS PERLAS! Cela ressemble à ce que nous appelons des perles d’eau douce. Une belle surprise!

PEDRO GONZALES

030

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

VIVEROS

013

Il est souvent possible de faire le tour de l’île en marchant sur le bord de l’eau (attention à la marée!) et de sillonner les petits sentiers qui nous donnent de beaux points de vue sur l’archipel.

038 (2)

Mon côté fifille qui sort!

Avouez qu’il a de quoi être charmée! Imaginez, la plage entière en était recouverte!

Nous avons passé des heures à sillonner les plages à la recherche de coquillages dignes de notre “Hall of Fame” et nous en avons trouvé de très beaux! Aussi, Ghislain a eu l’idée de faire un mobile en coquillages pour orner notre carré.

Et les marées ont l’avantage de laisser sur les plages des coquillages différents tous les jours. Nous avons aussi remarqué que chaque plage a son coquillage fétiche : parfois aux teintes rouges-rosées, ou bruns-orangés, d’autres fois à la forme davantage spirale; bref, une belle variété dont on ne se lasse jamais.

DON BERNARDO

 013

Comme vous l’avez remarqué, à LAS PERLAS, ce n’est pas les plages qui manquent! Nous en dénichons une à tous les tournants! Et partout où nous nous arrêtons, nous sommes seuls! Lors de notre séjour, nous pensions être environ 10 bateaux répartis dans l’archipel. Comme nous n’avons croisé personne ou presque, nous nous sentions vraiment seuls au monde!

 017 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un samedi matin, alors que nous marchions sur la plage Don Bernardo, de jeunes locaux surgissent de la forêt et se mettre à jouer au ballon. Ils arrivaient du sentier qui traverse l’île Pedro Gonzales à leur village; ils étaient beaux à voir!

Et derrière cette plage paisible, un grand chantier de construction est en opération voulant transformer cet endroit en site touristique. Dans la montagne seront dispersés hôtels, condos, terrain de golf et piste d’atterrissage. D’ici 5-6 ans, on prévoit que Pedro Gonzales sera une île à vocation touristique. 

SAN JOSE

043 

Si nous devions discerner une mention “Coup de cœur” parmi tous nos coups de cœur ici, nous l’attribuerions à l’île San Jose. Elle est, à nos yeux la plus belle de toutes, la plus complète surtout. D’abord, elle nous offre des paysages épatant allant de nombreuses plages de sable doré bordées d’une forêt tropicale verdoyante, coupée de falaises sculptées par les marées. Aussi, nous pouvons pénétrer à l’intérieur de l’île par un sentier traversant cette forêt riche en arbres fruitiers. La pêche sous-marine est également bonne et la visibilité s’améliore considérablement dans la deuxième semaine permettant un beau snorkeling. Ajouter à cela le spectacle des raies et une superbe température et vous retrouvez un équipage comblé!

 

066

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

055

 

 

 

 

 

 

 

 

 

007

048

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme nous l’avons mentionné dans les messages précédents, nous avons  passé deux semaines fabuleuses dans l’archipel LAS PERLAS! Deux semaines magnifiques au rythme des vacances, le tout dans des paysages tous plus beaux les uns que les autres! Une tranquillité hallucinante, du temps de famille de qualité, un plaisir fou à sillonner les plages à la recherche de superbes coquillages, de petites randonnées dans des forets luxuriantes, de la baignade dans une eau cristalline, des promenades en zodiac à apprécier la faune sous-marine, des repas en famille au soleil couchant, et du repos, du repos et encore du repos! Chaque jour, nous nous disions à quel point nous étions chanceux de pouvoir vivre ainsi et ici tous ces doux moments. Nous savons que nous ne repasserons pas à LAS PERLAS et sommes heureux d’avoir pu en profiter pleinement!

___________________________________________________

Nouvelles fraîches :

Aujourd’hui, samedi 19 février 2011, nous venons d’arriver aux ÎLES GALAPAGOS après 7 jours de traversée océanique. Tout s’est très bien passé, toute la famille va bien et est bien heureuse de cette première expérience. Il nous fera plaisir de vous donner davantage de détails dans les prochains jours.

Annie et l’équipage de MYRIAM xxx