dimanche 2 janvier 2011

LES SAN BLAS EN PHOTOS – PARTIE III

LEUR QUOTIDIEN…

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Aujourd’hui comme autrefois, la pêche, la récolte de noix de coco et la confection de molas sont les principales activités des Kunas. Les hommes se consacrent à l’agriculture le matin et à la pêche l’après-midi.

La majorité des îles habitées se situent le long de la côte panaméenne et les Kunas cultivent généralement de petites parcelles de terres situées en face des îles. La seule activité agricole pratiquée sur l’île est la récolte de noix de coco; les fruits proviennent du continent. Tôt le matin, les hommes pénètrent à l’intérieur des terres afin de se rendre aux diverses plantations établies là par chaque famille.

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Quelques îles seulement ont l’électricité et sont alimentées en eau courante par un système de pompe; la grande majorité d’entre elles sont dépourvues de ce service. L’eau douce provient alors des fleuves du continent, où les hommes vont remplir de grands tonneaux qui seront transportés en bateau jusqu’aux îles. Et comme en témoigne la photo ci-haut, ces hommes remontent la rivière, peu importe le courant et ce plusieurs fois par jour afin d’assurer les besoins en eau de leur famille pour une durée d’environ deux semaines. Parfois, les rivières sont peu profondes et ne permettre pas l’usage d’un moteur.

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Ce type de barque à voile est très répandu dans les SAN BLAS. Ces pêcheurs sortent en pleine mer; nous les croisons régulièrement. Si le vent n’adonne pas, ils enroulent leur voile autour du mat et posent le mat au fond de la barque; et ils écopent, écopent et écopent l’eau tout en ramant. Ils travaillent durement dans des conditions pas toujours faciles, mais semblent être habités par une grande joie de vivre.

Et quel charme pour nous de regarder aller et venir ces barques construites  à même un tronc d’arbre avec un bout de tissu coloré faisant office de voile. C’est très dépaysant!

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Fernando est venu à notre rencontre alors que nous passions du bon temps sur un petit îlot désertique; il devait se rendre dans son village 20 milles plus loin et son moteur est tombé en panne. Imaginez la joie de cet homme lorsque, avec l’aide de Ghislain, son moteur a fait vrrrrrrom! Nous étions bien soulagés pour lui… 

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Nombreuses sont les barques remplies à pleine capacité pour amener la famille d’une île à l’autre, dans ce cas-ci pour profiter de la Lancha venue du continent pour y déposer toutes sortes de marchandises allant de nourriture à vêtements en passant par souliers et meubles (photo ci-bas).

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RIO AZUCAR

La Lancha s’accoste au quai principal et y reste quelques heures pendant que les habitants viennent y acheter ce dont ils ont besoin pour les prochains mois à venir.

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Et l’approvisionnement est surprenant! Nous sommes chanceux de pouvoir compter sur des barques comme celle-là passant dans certaines baies plus achalandées, une fois par semaine, et offrant une belle et grande variété de fruits, légumes, œufs, poulet et poisson. Cela devient un grand bonheur de pouvoir déguster des produits frais!

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Une autre façon d’approvisionner les îles demeurent les vols intérieurs. Tout bonnement, nous allions voir l’aéroport de PLAYON CHICO et qu’elle ne fût pas notre surprise de pouvoir assister à l’arrivée de cet avion rempli de  marchandises destinées aux villages et aux îles avoisinantes. Et vous auriez du voir à quelle vitesse les gens se sont précipités sur la piste pour se porter volontaires à décharger toutes ces denrées, avec le sourire en plus! Un moment si simple fût transformé en une véritable attraction!

À son départ, l’avion ramenait sur le continent des gens allant y travailler ou des visiteurs dont les vacances tiraient à leur fin.

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