dimanche 2 janvier 2011

LES SAN BLAS EN PHOTOS – PARTIE II

LE PEUPLE KUNA

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Quel moment unique et privilégié celui où nous pouvons observer de près le mode de vie du peuple Kuna. Ils ne le savent peut-être pas, mais ils nous font tout un cadeau!  

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Un mot sur la femme KUNA

La femme possède un grand pouvoir au sein de la société Kuna. C’est elle qui choisit son futur époux, et c’est au sein de sa famille qu’il vient vivre. La naissance d’une fille est l’objet de grandes festivités, car c’est elle qui assurera la lignée. Aussi, ce sont les femmes qui ont la charge de la gestion des dépenses.

Le costume traditionnel

Les femmes Kunas sont en grande majorité habillées d’une jupe longue, composée d’un morceau d’étoffe roulé autour de leurs hanches, et d’une blouse à manches courtes sur laquelle est cousue la mola. Aussi, de nombreux colliers appelés “canilleras”, formés de petites perles colorées, ornent leurs avant-bras et leurs mollets en guise de coquetterie. Certaines femmes portent un anneau d’or dans le nez, et une ligne noire est parfois appliquée. La femme mariée doit obligatoirement avoir les cheveux courts, qu’elle couvrira d’un foulard de couleur rouge vif comportant de nombreux motifs jaunes. Le costume traditionnel porté par la femme est considéré comme la manifestation la plus prestigieuse de la culture Kuna et est, à ce titre, jalousement préservé.

La plupart des femmes Kunas ont entre 8 et 12 enfants. Lorsque nous jasons avec les gens, ils sont toujours intrigués par le fait que nous n’avons que deux garçons…

Les femmes cousent durant des heures de manière infatigable les superbes molas, qu’elles accumulent soit pour les porter, soit pour les vendre. La confection d’une mola peut prendre plusieurs semaines de travail intensif. Quant aux “canilleras”, ils ne résistent en moyenne que quelques mois, et il faut jusqu’à 5 jours de travail pour les refaire.

La MOLA

Autrefois, ce mot désignait “vêtement au sens général”; aujourd’hui, il s’applique surtout à une partie du costume traditionnel des femmes Kunas, soit le carré d’étoffe cousu sur la blouse.

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La caractéristique principale de la mola est qu’elle est constituée d’un grand nombre d’étoffes de différentes couleurs. Ces dernières sont découpées et cousues selon la méthode de l’appliqué, c’est-à-dire superposées afin d’en former un motif présentant divers coloris. Elle se compose de deux panneaux (l’un porté devant et l’autre au dos). Il est aussi possible de se procurer seulement le carré d’étoffe au lieu de la blouse complète.

Il semble que cette activité ait pour origine les peintures sur le corps que s’appliquaient autrefois les Kunas. Il y a les motifs plus anciens, dits traditionnels, qui sont essentiellement géométriques et composés que de quelques couleurs.

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Aujourd’hui, autant les couleurs et les thèmes sont nombreux et variés représentant la plupart du temps des personnages, des animaux ou des plantes.

 

 

La mola est le résultat d’un travail impressionnant et créatif, et fait la fierté de la femme Kuna.

Chaque rencontre avec les femmes Kunas et leurs molas demeurent une expérience incroyable et unique, un peu comme si nous partagions  leur intimité! À un moment vient le coup de cœur, ce petit quelque chose de spécial qui nous fait tomber en amour avec une mola, un gros WOW!

 

 De belles rencontres…

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Les enfants sont particulièrement chaleureux; ils sont nombreux à nous approcher lorsque nous nous promenons dans les rues. Bien souvent, le langage des signes est considérable, car la majorité des enfants ne parle que Kuna. La plupart du temps, ils veulent tous se faire photographier. À PLAYON CHICO, ils marchaient à mes côtés en me tenant la main.

Ce fût aussi un bel échange lorsque j’ai pu donner des vêtements ne faisant plus à Olivier. Les enfants sont toujours très reconnaissant et leur sourire en dit long! C’est une belle façon de briser les barrières tout comme de leur offrir leur photo imprimée.

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Et Olivier a toujours cette facilité à se faire des amis partout où il passe. C’est impressionnant comment ils réussissent à se comprendre; les sourires, les rires, les vroooom,  n’ont pas de langue!

Ici avec ces nouveaux amis habitant sur l’île Morbedup.

 

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L’une des belles rencontres que nous avons faites dans les SAN BLAS fût celle avec notre ami David, cet homme que nous avons accueilli sur Myriam alors qu’il se trouvait en mer lorsqu’un grain est tombé. Il est arrivé complètement trempé et gelé bien près de l’hypothermie. Après s’être réchauffé à l’aide de couvertures et vêtements secs, soupe et café, il nous a parlé de sa famille. D’ailleurs, le lendemain, il est revenu nous voir pour nous inviter à aller rencontrer ses oncles, tantes, grands-parents dans son village. Malheureusement, les jours de pluie se sont succédés et nous n’avons pas eu l’occasion de retourner le visiter. Ces quelques heures passées en sa compagnie furent appréciées de parts et d’autres.

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