vendredi 22 octobre 2010

AU-DELÀ DU CABO DE LA VELA, IL Y A …

 

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Au-delà du CABO DE LA VELA, il y a : des gens authentiques descendants des  premières  nations colombiennes, ces gens au sourire respirant le bonheur de vivre simplement,  des villages sortant tout droit des siècles et des siècles, un paysage différent qui gagne à être connu, une escale vraiment surprenante!

 

J’aurais pu aussi intituler ce message : Au-delà de la peur, il y a… car nous appréhendions beaucoup le fameux CABO DE LA VELA! D’ailleurs, si vous envisagez faire route entre Curaçao et Carthagène et que vous rencontrez un autre marin au même projet que vous, il est certain que ce sera LE sujet de conversation : Quelle option privilégies-tu : près de la côte ou au large? Quand pars-tu? Il paraît que telle date ou telle date est une bonne période? Autant de questions et d’opinions que de marins.

 

Nous avons opté pour une navigation près de la côte, avons choisi notre météo et sommes partis seuls de Curaçao; nous  avons franchi ce cape sans trop de peine si ce n’est qu’à la tombée de la nuit. Et de mon côté, avec un regard loin des cartes nautiques, j’avais peine à m’imaginer qu’un endroit réputé aussi difficile à naviguer puisse offrir le confort et la sécurité d’un bon mouillage. C’est pourquoi j’avais des ??? dans les yeux lorsque Ghislain m’a dit que nous passerions la nuit dans la baie derrière le CABO DE LA VELA. Il est certain qu’on ne peut s’y attarder (et qu’on veut s’y attarder) si les conditions sont difficiles, ce qui n’a pas été  notre cas. Nous avons donc passé une très bonne nuit après 36 heures de navigation ainsi qu’une superbe journée à la découverte du mystique CABO DE LA VELA.

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Partons à la découverte de ces gens, de ces villages, de ces coutumes.

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Nous sommes heureux d’encourager ces gens; ils sont d’une simplicité désarmante!

 

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Quel moment passé avec ces femmes! Elles sont assises par terre et tricotent des bandeaux, sacs à main de toutes les couleurs et les grandeurs. D’abord deux femmes sont là, puis dès que nous commençons à regarder, elles arrivent de partout voulant me tendre leur création. C’est très joli! Nous aurions bien aimé en acheter un, mais nous n’avions pas assez de monnaie locale et comme c’est dimanche ou comme nous n’avons pas trouvé de banque, nous avons dû renoncer. Nous devions écrire sur le sable pour valider le prix pour nous assurer que nous comprenons bien étant donné que tous ses échanges se déroulent en espagnol. Elles ont bien rigolées lorsque nous avons mal interprété leur prix (dérisoire je l’avoue, pas leur prix, mais notre interprétation!) Mes cours d’espagnol, où êtes-vous?

 

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C’est dimanche, les gens dans les rues sont nombreux, tous souriants et curieux. Ils nous prennent en photo, photographie aussi Myriam; disons que les touristes n’abondent pas ici.

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Ces maisons de pailles sont tellement différentes de tout ce que nous avons vu.

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Si petite notre Myriam vue du sommet du CABO DE LA VELA.

 

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Nous avons fait une courte randonnée au sommet du CABO DE LA VELA, là où une autre vision s’offre à nous.

Cet endroit semble être un lieu de recueillement pour  ces Colombiens qui viennent y passer la journée à contempler la mer. Nous avons pu échanger avec deux groupes de colombiens qui parlaient très bien anglais à notre grande surprise; c’est notre premier contact avec ces gens. Il est dommage que ces bonnes personnes restent dans l’ombre, alors qu’on entend davantage  le côté sombre de ce pays. Ces rencontres nous donnent le goût de découvrir et de s’attarder un peu ici en COLOMBIE. En tout cas, elles brisent les barrières et les idées préconçues que nous avions!

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