dimanche 31 octobre 2010

HALLOWEEN À CARTAGÈNE!

Le moins que l’on puisse dire c’est que notre journée du 31 octobre 2010 a été variée en activités!

Ça fait déjà quelques jours que nos mousses se préparent à la fête! Il y a deux jours, ils ont fait des guirlandes pour décorer un peu le bateau et ils ont fabriqué des épées pour compléter leur costume de… Pirates. Puis hier matin, ils ont essayé leur costume. En fait, Olivier l’a essayé une partie de la journée, puisqu’il s’est promené en pirate dans la marina. Il en a fait rire plus d’un!

Aujourd’hui, en fin de matinée, nous nous sommes dirigés au Mc Donald! Dès qu’on en voit un, on saisi  notre chance! Puis nous avons décidé d’aller au Cinéma voir le film “Les Aventures de Sammy la tortue” (sans doute à l’affiche près de chez vous également!). Le caissier n’a pas manqué de préciser qu’il était en espagnol, voulant peut-être nous décourager en voyant notre baragouinage en espagnol… Si, Si, no problema! Nous lui avons répondu. Très beau film en passant, même en espagnol!

Et à notre sortie du Cinéma, nous avons remarqué que les enfants passaient l’HALLOWEEN parmi les magasins du Centre Commercial. Voyant la pluie battante, nous avons décidé de nous mixer à tout ce beau monde. C’est donc dans un Centre Commercial que les enfants ont récolté leurs bonbons et à l’air climatisé en plus ! Je ne sais pas si nous faisons cela chez  nous, je n’ai jamais passé l'HALLOWEEN dans ce genre d’endroit, mais c’était une première pour nous. Et tous demandaient aux enfants de chanter; nous avons donc mis plusieurs escales pour apprendre la chanson thème : “Tricky, Tricky Halloween, Quiero dulces para mi…!” Je ne sais pas si c’est notre accent, notre couleur, nos costumes ou tout cela à la fois, mais tous pouffaient de rire soit en nous voyant entrer ou après notre chanson! Et là, ils nous demandaient de chanter l’équivalent en français…

Quelques photos…

 

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Ce matin, avant notre départ!

Ces costumes là vont être rentabilisés rapidement; HALLOWEEN 2009, HALLOWEEN 2010, chasses aux trésors sur la plage…

 

 

 

 

 

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Pour me faire pardonner la brume sur notre beau pirate Olivier sur la photo ci-haut.

 

 

 

 

 

 

 

025Encore une fois, nous ne savions pas qu’elle tournure prendrait cette fête; nous savions qu’elle était célébrée ici pour s’être informés, mais sans plus. Nos ti-mousses étaient bien contents de revenir au bateau le sac plein de bonbons!

Saviez-vous qu’en France, ils ne soulignent pas l’HALLOWEEN?

 

Demain 1er novembre 2010, nous quittons à nouveau MYRIAM pour une semaine de vie terrestre. Nous vivrons au rythme des Colombiens des premières nations en habitant avec eux; de belles découvertes nous attendent!

À suivre à notre retour!

Annie et l’équipage de MYRIAM xxx

vendredi 29 octobre 2010

L’ÉQUIPAGE DE MYRIAM CHANGE DE DÉCOR…

Sachant que le quotidien en chantier naval n’est pas de tout repos et afin de faciliter la vie de tous pendant la durée des travaux à la marina (carénage, réparations et améliorations du dossier “safran”, entre autres), la petite famille a eu le bonheur de loger dans une magnifique Villa en plein cœur de la ville de CARTAGÈNE. Pendant que notre capitaine supervise et participe activement aux travaux, les enfants et moi profitons de la beauté des lieux (autant de la Villa que de la ville).

Habituellement, cette Villa est majoritairement habitée par des voyageurs en sacs à dos, soit de jeunes adultes; nous étions donc la seule famille. Aucun doute que la dynamique n’a pas été la même! Mes ti-mousses étaient tellement excités de se retrouver à “l’hôtel” qu’ils ont mis 48 heures avant de diminuer un peu la cadence. Il faut dire que notre dernière escapade loin de MYRIAM remonte à il y a presqu’un an (République Dominicaine).

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Espaces de vie communautaires (salon, cuisine, salle à  manger, salle de séjour, salles de bain, piscine), le tout dans une atmosphère très détendue (à condition que la madame cesse de s’en faire de peur de déranger…). Tout le nécessaire est mis à notre disposition afin de pouvoir cuisiner un peu. Dans notre chambre, nous avions 4 lits simples dont 3 superposés (J’avais hâte de voir comment je dormirais dans un lit qui ne bouge pas… Erreur! Lorsqu’un bouge, les 3 autres lits bougent…). La plus grande chambre contenait 9 lits simples.

L’homme de la maison ne parle qu’espagnol; ce fût donc une belle occasion de commencer mon immersion.

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Comme les premiers 48 heures ont été un peu essoufflant, j’avais peur de ne pas pouvoir profiter de ces beaux hamacs. Heureusement, j’ai pu m’y détendre à plusieurs reprises!

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La piscine a particulièrement était appréciée des ti-mousses! Bien qu’elle soit petite, cela n’a pas empêché Olivier de s’éclabousser… Oups! de s’éclater!

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Et malgré cette atmosphère de fête, j’ai tenu à faire quelques heures d’école, allégée évidemment! Si sur un bateau, tout amène à la déconcentration, ici aussi! Il faut dire que notre semaine de navigation a fait place à l’école allégée également et que prochainement, nous planifions une belle semaine de congé pour visiter l’intérieur du pays. Alors, je saisi toutes les petites occasions pour glisser un peu de grammaire et de multiplications pour ne pas que mon élève perdre tous les efforts qu’il met à décortiquer tout ça.

Le comble du luxe pour Guillaume? Regarder la télévision et pouvoir se doucher à volonté!

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Voici un avant-goût de la beauté de cette ville si riche en architecture que nous avons pris plaisir à découvrir. Chacune de nos journées à la Villa a fait place à plusieurs heures de marche à sillonner ces rues hautes en couleurs!

(D’autres photos à venir sur notre blog de CARTAGÈNE)

 

Après 6 jours à la Villa, nous avons retrouvé notre MYRIAM. Il fait bon de partir, mais que c’est agréable de revenir! Nous avons l’impression de rentrer chez nous!

Nous avons décidé de ne pas mettre MYRIAM à l’eau tout de suite, car nous partons en excursion guidée visiter l’intérieur du pays pour une semaine à partir du 1er novembre. Il est plus simple et plus sécuritaire de laisser notre bateau hors de l’eau jusqu’à notre retour.

Olivier est le plus heureux des moussaillons, car il peut regarder tous ces bateaux et ces moteurs qui le passionnent tant! Il construit des quais avec tout ce qu’il peut trouver et promène ses camions partout dans la marina; il revient sale, sale, sale!

Guillaume se gâte avec Internet!

Les parents ont terminé de ramasser le bateau et les fonds de cale qui sont vraiment propres! Le capitaine va pouvoir se reposer maintenant!

Et nous nous préparons pour l’Halloween!

dimanche 24 octobre 2010

PEUR QUE TOUT S’ARRÊTE…

 

17 octobre 2010

Notre première idée était de passer une seconde nuit au CABO DE LA VELA et de partir tôt le lendemain, mais nous décidons de quitter après le souper lorsque nous voyons que le vent se lève; voilà l’occasion de faire quelques belles heures de navigation à voiles avant que le vent ne tombe complètement. Notre route se dessine tranquillement : nous ne planifions pas vraiment d’escale avant Cartagène, car nous naviguons seuls et les mouillages possibles sont réputés peu sécuritaires.

003 Navigation voiles en ciseaux par vent arrière.

 

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Depuis notre départ de Curaçao, nous avons droit à des ciels assez menaçants par moment. Beaucoup de zones orageuses autour de nous.

 

18 octobre 2010

Ça fait maintenant presque 24 heures que nous avons quitté le CABO DE LA VELA; nos belles heures de voile se sont limitées à notre dernière nuit, puisque nous avons le vent dans le pif depuis quelques heures. Le vent demeure faible malgré qu’il forcit en fin d’après-midi, mais notre météo indique que ce n’est que de courte durée.

Tout va bien à bord, nous longeons la région des Five Bays où de hauts sommets se jettent dans la mer; malgré les nuages, le paysage est superbe.

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Et voilà qu’en l’espace de quelques minutes, tout bascule! Nous remarquons un drôle de bruit que font les barres à roue sous pilote automatique. Ghis va voir à la base du pilote dans le coffre derrière les cabines arrière du bateau. Il revient en catastrophe! Soulève le couvercle qui recouvre notre mèche du safran (ce couvercle est situé juste derrière les barres à roue). Désastre, la mèche du safran a descendu d’environ 6 pouces. Par le fait même, une importante quantité d'eau entre à bord (nous estimons à 4 litres/minute). La situation est donc très critique.

 

Je ne comprends pas toute l’ampleur de la situation et j’ai peine à y croire, mais je vois mon capitaine très anxieux.  Ghis me dit alors que nous risquons de perdre notre safran (gouvernail), dans ce cas,  MYRIAM coule à pic et ce, rapidement… Notre mèche ne tient plus qu’à un fil, elle est maintenue suspendue au cylindre du pilote hydraulique. Vite, il appelle l’équipage de Chenou qui se trouve à environ 25 milles de nous. Ils n’hésitent pas à changer leur route et mettre plein moteur pour se diriger vers nous. Et Ghis me dit, la voix tremblante, qu’il a écrit à nos parents pour les aviser que MYRIAM est en situation d’urgence; il a aussi avisé Mme Nicole du Réseau du Capitaine qui se fait très présente par ses courriels et son assistance via la radio BLU dans les heures qui suivent.  Je réalise donc que c’est sérieux. Nous avons du mal à garder notre calme devant les enfants. Nous les mettons au lit; ils sentent notre détresse. Nous devons nous ressaisir; Robert (Chenou) réussi à nous transmettre son calme et son sang froid;  nous faisons contact radio avec lui toutes les heures.

 

Alors que nous avions décidé de filer directement vers Cartagène, nous décidons de nous arrêter au port le plus proche, soit à la marina de Santa Martha a 18 milles d'où nous nous trouvons, car notre situation est très précaire et Cartagène est encore trop loin. Ce fût 18 milles très très longs... Impossible d'utiliser notre pilote, Ghis et moi nous relayons aux 15 minutes pour barrer le bateau. Nous avons l'impression que notre barre a roue est en porcelaine et que tout peut céder à chaque mouvement. Entre temps, nous préparons tout notre matériel d'urgence au cas où nous devrions quitter MYRIAM... Difficile à imaginer et pourtant, il le faut. Nous sommes menés par l’espoir; nous avons enchaîné les milles l'un après l'autre le plus calmement possible. Il a fallu diminuer le régime du moteur au minimum afin de ne pas trop solliciter notre gouvernail. En plus, nous avions un bon courant dans le pif. Il faut aussi préciser qu'à ce moment, nous naviguions à moteur, puisque le vent venait de tomber (une chance!).  Nous avons longé la côte le plus possible. Nous savions que nos vies n'étaient pas en danger, puisque nous étions près de la civilisation; s’il le fallait, nous mettrions le zodiac a l'eau ainsi que le radeau de survie avec notre matériel prioritaire et nous gagnerions rapidement la côte.

Puis, vers minuit, nous sommes enfin arrivés à Santa Martha. Comme nous ne savions pas où était la marina qui était nouvelle, nous nous sommes ancrés au fond d'une baie et nous nous sommes dits : nous irons voir en zodiac, l’important est d’arriver! Des dauphins ont sauté juste devant moi lorsque je me préparais à jeter l'ancre. Wow! Voilà une petite douceur! Et il y avait deux pêcheurs locaux qui nous ont indiqué où était la marina (oui, oui, des pêcheurs nocturnes). Mais tout au long de notre navigation, Ghis a pensé à comment il pourrait remettre la mèche à sa place. Bien débrouillard mon capitaine! Nous discutons avec les hommes (en espagnol) et ils viennent voir à bord. Ghis leur demande s'ils ont un crique hydraulique pour les voitures. Ghis met le zodiac à l'eau et ils partent chercher l’outil miracle. Environ 1 heure plus tard, la mèche du safran est revenue à sa place; pas trop de 6 mains. Ces hommes nous sont apparus comme des Dieux! Nous cherchions nos mots pour les remercier; Gracias, Gracias, Gracias  nous semblait bien suffisant.

Il est environ 2h30, nous décidons de reprendre la mer en direction de Cartagène; le faible vent annoncé permettra de soulager notre safran.

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À mon levé, lorsque je viens prendre la relève à la barre de MYRIAM, les Five Bays m’apparaissent comme le calme après la tempête.

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En mi-matinée,  nous naviguons dans le Rio Magdelana où nous risquons de croiser nombreux billots de bois et autres détritus; ça demande une vigie en permanence.

Finalement, pas de billots de bois, seulement beaucoup de racines avec d’énormes feuillages.

 

Nous sommes arrivés à Cartagène dans la nuit du 20 octobre. Nos dernières heures de navigation se sont bien déroulées; pas trop de vent, une mer calme pour aider notre MYRIAM à avancer et permette un peu de repos à son équipage.

 

Tout au long de ces heures si longues, l’équipage de Chenou et le Réseau du Capitaine ont été d’un support inestimable. Aussi, nous avons reçu plusieurs mots d’encouragement de nos familles et amis. MERCI INFINIEMENT!

 

Si nous avons réellement pensé qu'il se pourrait que notre MYRIAM coule, aussi cruelle que cela puisse être, que notre rêve disparaisse si rapidement, nous avons aussi tenté de garder espoir et le moral, car une telle idée était trop difficile à envisager et il fallait continuer à avancer. Je crois que c’est un peu ça, l’instinct de survie!

 

Nous avions déjà prévu sortir le bateau de l'eau à Cartagène pour le carénage; nous allons réparer notre safran également, car notre réparation n'est que temporaire. Encore une voie d'eau s’infiltre à bord (environ 1 litre/minute).

 

Comment est-ce pu arriver??? Le boulon de retenue de la mèche du safran qui est censé être autobloquant s’est dévissé. Ce boulon faisant office de sécurité n’a jamais empêché la mèche de lâcher.

L’habitacle d’étanchéité entourant le safran a été brisé lors de l’incident par le poids et les efforts subis créant notre voie d’eau.

 

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Voici une photo de notre safran à son extrémité. Nous pouvons y voir le boulon de retenue ainsi que l’ajout de la goupille que nous avons fait afin de remédier à la situation.

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Nous avons enlevé notre safran afin d’évaluer l’étendu des dégâts.

 

 

 

 

En date d’aujourd’hui (24 octobre 2010), MYRIAM est sortie de l’eau depuis 3 jours et les travaux avancent bien (comme en témoignent les photos ci-dessus). La petite famille habite, pour toute la durée des travaux, dans une Villa en plein coeur de Cartagène. Cela agrémente grandement la qualité de vie de tous pendant l’exécution des travaux. Bien qu’un peu fatigué, le moral de l’équipage est bon.

 

Au plaisir de vous donner d’autres nouvelles!

Annie et l’équipage de MYRIAM

vendredi 22 octobre 2010

AU-DELÀ DU CABO DE LA VELA, IL Y A …

 

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Au-delà du CABO DE LA VELA, il y a : des gens authentiques descendants des  premières  nations colombiennes, ces gens au sourire respirant le bonheur de vivre simplement,  des villages sortant tout droit des siècles et des siècles, un paysage différent qui gagne à être connu, une escale vraiment surprenante!

 

J’aurais pu aussi intituler ce message : Au-delà de la peur, il y a… car nous appréhendions beaucoup le fameux CABO DE LA VELA! D’ailleurs, si vous envisagez faire route entre Curaçao et Carthagène et que vous rencontrez un autre marin au même projet que vous, il est certain que ce sera LE sujet de conversation : Quelle option privilégies-tu : près de la côte ou au large? Quand pars-tu? Il paraît que telle date ou telle date est une bonne période? Autant de questions et d’opinions que de marins.

 

Nous avons opté pour une navigation près de la côte, avons choisi notre météo et sommes partis seuls de Curaçao; nous  avons franchi ce cape sans trop de peine si ce n’est qu’à la tombée de la nuit. Et de mon côté, avec un regard loin des cartes nautiques, j’avais peine à m’imaginer qu’un endroit réputé aussi difficile à naviguer puisse offrir le confort et la sécurité d’un bon mouillage. C’est pourquoi j’avais des ??? dans les yeux lorsque Ghislain m’a dit que nous passerions la nuit dans la baie derrière le CABO DE LA VELA. Il est certain qu’on ne peut s’y attarder (et qu’on veut s’y attarder) si les conditions sont difficiles, ce qui n’a pas été  notre cas. Nous avons donc passé une très bonne nuit après 36 heures de navigation ainsi qu’une superbe journée à la découverte du mystique CABO DE LA VELA.

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Partons à la découverte de ces gens, de ces villages, de ces coutumes.

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Nous sommes heureux d’encourager ces gens; ils sont d’une simplicité désarmante!

 

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Quel moment passé avec ces femmes! Elles sont assises par terre et tricotent des bandeaux, sacs à main de toutes les couleurs et les grandeurs. D’abord deux femmes sont là, puis dès que nous commençons à regarder, elles arrivent de partout voulant me tendre leur création. C’est très joli! Nous aurions bien aimé en acheter un, mais nous n’avions pas assez de monnaie locale et comme c’est dimanche ou comme nous n’avons pas trouvé de banque, nous avons dû renoncer. Nous devions écrire sur le sable pour valider le prix pour nous assurer que nous comprenons bien étant donné que tous ses échanges se déroulent en espagnol. Elles ont bien rigolées lorsque nous avons mal interprété leur prix (dérisoire je l’avoue, pas leur prix, mais notre interprétation!) Mes cours d’espagnol, où êtes-vous?

 

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C’est dimanche, les gens dans les rues sont nombreux, tous souriants et curieux. Ils nous prennent en photo, photographie aussi Myriam; disons que les touristes n’abondent pas ici.

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Ces maisons de pailles sont tellement différentes de tout ce que nous avons vu.

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Si petite notre Myriam vue du sommet du CABO DE LA VELA.

 

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Nous avons fait une courte randonnée au sommet du CABO DE LA VELA, là où une autre vision s’offre à nous.

Cet endroit semble être un lieu de recueillement pour  ces Colombiens qui viennent y passer la journée à contempler la mer. Nous avons pu échanger avec deux groupes de colombiens qui parlaient très bien anglais à notre grande surprise; c’est notre premier contact avec ces gens. Il est dommage que ces bonnes personnes restent dans l’ombre, alors qu’on entend davantage  le côté sombre de ce pays. Ces rencontres nous donnent le goût de découvrir et de s’attarder un peu ici en COLOMBIE. En tout cas, elles brisent les barrières et les idées préconçues que nous avions!

CURAÇAO; LA PLUS HOLLANDAISE DES HOLLANDAISES! (Message intégral)

 

VOICI L’INTÉGRAL DE NOTRE BLOG SUR CURAÇAO. BONNE LECTURE!

 

Des îles hollandaises des Caraïbes, CURAÇAO est sans doute la plus hollandaise de toutes. En effet, sa ville reine Willemstad a tout d’une ville typiquement Hollandaise avec ses bâtisses toute en hauteur, collées les unes aux autres et aux couleurs pastels.

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Willemstad se retrouve dans notre top 5 des villes visitées depuis notre départ. D’ailleurs, le Amsterdam des Caraïbes, fait partie du Patrimoine Mondial de L’Unesco. Effectivement, la ville est très belle de par son architecture, aussi par les cours d’eau qui la bordent qui y amènent un calme appréciable. Évidemment, boutiques et restaurants sont très présents et il y en a pour tous les goûts et tous les portefeuilles.

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Un pont flottant permet aux piétonniers de traverser d’une rive à l’autre de la ville.

 

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Aussi, l’approvisionnement est excellent; trois gros supermarchés offrent tous les produits recherchés.

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De plus, un marché Vénézuélien haut en couleurs et en variétés de fruits et légumes agrémente le bord de l’eau.

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Dès les premiers jours, nous avons profité de ce bon approvisionnement pour renflouer nos fonds de cale de denrées non périssables. En fait, le but est de nous préparer pour les prochains mois de navigation qui nous mèneront dans des endroits isolés en novembre et décembre.

Petite anecdote : En territoire Hollandais, quelques emballages ne portent que le nom dans cette langue. Tellement qu’en pensant acheter du lait frais, je me suis retrouvée avec un litre de lait sûr! Également, une boîte de riz semblait bien alléchante, mais n’étant pas en mesure de lire le mode d’emploi, nous l’avons remise sur la tablette!

 

À notre arrivée, nous avons eu le privilège et le bonheur de rencontrer l’équipage québécois Robert et Brigitte du voilier Chenou. En plus de nous fournir une mine d’informations sur la ville et ses commodités, ils nous ont fait le plaisir de nous accompagner aux douanes et à l’immigration. Une chance! Sinon, nous serions encore en train de chercher les bureaux… Pour les Douanes, pas pire si ce n’est que c’est indiqué seulement en haut de la bâtisse (disons qu’on ne marche pas la tête en l’air tant que ça…). L’immigration, c’est une toute autre affaire! Le fait d’être accompagnés par Robert et Brigitte nous a donné tout un coup de pouce. Et ça évité à mon chum de faire ce qu’il déteste le plus : chercher! Il est rare que toute la famille accompagne Ghislain pour les formalités; seul le capitaine exerce cette tâche qui n’est pas la plus agréable, la plus simple voir rapide, celle aussi qu’on doit s’acquitter à notre arrivée fatigue ou pas; mais c’est aussi celle qui nous ouvre les portes sur le monde! Ça vaut bien ça!

Et plein de générosité, mon capitaine a donné au suivant en accompagnant les capitaines de Vanilla et Dorénavant lors de leur arrivée respective.

 009 Au mouillage, dans la baie de Spanish Water, nous sommes entourés de petites montagnes ce qui nous donne, à première vue, l’impression d’être isolés, loin de la civilisation. Et puis, la baie est grande et est divisée par section; il y a donc plusieurs bateaux! Plus on avance dans la baie et moins nous avons cette impression d’isolement. Il y a beaucoup d’action :  véliplanchistes, zodiacs, cruisers, navettes touristiques se partagent le chenal. D’ailleurs, les riverains aimeraient bien voir l’action diminuer un peu devant leur résidence luxueuse. On dit même que des moorings seront installés afin de limiter le nombre de bateaux présents dans la baie.

Pour nous faciliter l’accès à la ville, des navettes d’autobus sont mises en place : chaque matin à 10h, nous avons le choix entre deux autobus qui nous amènent à deux épiceries différentes. Après une heure, elle nous ramène juste à côté de notre zodiac. Rapide, simple et peu coûteux! Également, un autre autobus passe à toutes les heures pour nous conduire au centre-ville.

Évidemment, notre emploi du temps des premiers jours, voir de la première semaine fût bien occupé entre excitation de nous retrouver dans un nouvel endroit et découvertes de l’île. Chaque jour a été bien rempli sans toutefois être trop exigeant. Par contre, après une semaine, nous sommes prêts à partir. Nous nous sentons limités dans notre vie au mouillage où l’eau est loin  d’être celle de Bonaire; disons que la baignade est plus difficile. Aussi, les plages à proximité sont rares. Étant loin de la ville, nous devons prendre l’autobus pour aller où nous voulons. En résumé, une fois l’approvisionnement et les courses faites, nous trouvons que les activités accessibles sont restreintes pour notre petite famille. Ce genre d’escale reste donc plus technique que touristique. 

Également, c’est ici que nous attendons notre fenêtre météo pour nous rendre à Carthagène en passant par le Capo de la Vela qui est le 5e cape le plus difficile à franchir pour les marins, après le Cape Horn (Sud de l’Amérique du Sud), Cape Bonne Espérance (Sud de l’Afrique du Sud), Cape Leeuwin (Sud de l’Australie) et Cape Breux (Méditerranée). Octobre et novembre sont parmi les meilleurs mois de l’année pour franchir le Capo de la Vela; c’est pourquoi nous voulions êtres prêts à la mi-octobre.

 

Bon automne à tous et profitez-bien des belles couleurs du Québec!

 

Note : Dans nos “Liens Utiles”, nous avons ajouté le lien vers le blog de nos amis du voilier Dorénavant. Bonne lecture et bon plaisir!

vendredi 15 octobre 2010

CURAÇAO; LA PLUS HOLLANDAISE DES HOLLANDAISES!

À PLUSIEURS REPRISES, J'AI TENTÉ DE PUBLIER NOTRE MESSAGE SUR CURAÇAO, MAIS MES TENTATIVES SONT TOUTES RESTÉES VAINES! VOICI DONC LE TEXTE, LES PHOTOS SUIVRONT PLUTARD.

Des îles hollandaises des Caraïbes, CURAÇAO est sans doute la plus hollandaise de toutes. En effet, sa ville reine Willemstad a tout d'une ville typiquement Hollandaise avec ses bâtisses toute en hauteur, collées les unes aux autres et aux couleurs pastels.

Willemstad se retrouve dans notre top 5 des villes visitées depuis notre départ. D'ailleurs, le Amsterdam des Caraïbes, fait partie du Patrimoine Mondial de L'Unesco. Effectivement, la ville est très belle de par son architecture, aussi par les cours d'eau qui la bordent qui y amènent un calme appréciable. Évidemment, boutiques et restaurants sont très présents et il y en a pour tous les goûts et tous les portefeuilles.

Aussi, l'approvisionnement est excellent; trois gros supermarchés offrent tous les produits recherchés.De plus, un marché Vénézuélien haut en couleurs et en variétés de fruits et légumes agrémente le bord de l'eau. Dès les premiers jours, nous avons profité de ce bon approvisionnement pour renflouer nos fonds de cale de denrées non périssables. En fait, le but est de nous préparer pour les prochains mois de navigation qui nous mèneront dans des endroits isolés en novembre et décembre.

Petite anecdote : En territoire Hollandais, quelques emballages ne portent que le nom dans cette langue. Tellement qu'en pensant acheter du lait frais, je me suis retrouvée avec un litre de lait sûr! Également, une boîte de riz semblait bien alléchante, mais n'étant pas en mesure de lire le mode d'emploi, nous l'avons remise sur la tablette!

À notre arrivée, nous avons eu le privilège et le bonheur de rencontrer l'équipage québécois Robert et Brigitte du voilier Chenou. En plus de nous fournir une mine d'informations sur la ville et ses commodités, ils nous ont fait le plaisir de nous accompagner aux douanes et à l'immigration. Une chance! Sinon, nous serions encore en train de chercher les bureaux. Pour les Douanes, pas pire si ce n'est que c'est indiqué seulement en haut de la bâtisse (disons qu'on ne marche pas la tête en l'air tant que ça.). L'immigration, c'est une toute autre affaire! Le fait d'être accompagnés par Robert et Brigitte nous a donné tout un coup de pouce. Et ça évité à mon chum de faire ce qu'il déteste le plus : chercher! Il est rare que toute la famille accompagne Ghislain pour les formalités; seul le capitaine exerce cette tâche qui n'est pas la plus agréable, la plus simple voir rapide, celle aussi qu'on doit s'acquitter à notre arrivée fatigue ou pas; mais c'est aussi celle qui nous ouvre les portes sur le monde! Ça vaut bien ça! Et plein de générosité, mon capitaine a donné au suivant en accompagnant les capitaines de Vanilla et Dorénavant lors de leur arrivée respective.

Au mouillage, dans la baie de Spanish Water, nous sommes entourés de petites montagnes ce qui nous donne, à première vue, l'impression d'être isolés, loin de la civilisation. Et puis, la baie est grande et est divisée par section; il y a donc plusieurs bateaux! Plus on avance dans la baie et moins nous avons cette impression d'isolement. Il y a beaucoup d'action : véliplanchistes, zodiacs, cruisers, navettes touristiques se partagent le chenal. D'ailleurs, les riverains aimeraient bien voir l'action diminuer un peu devant leur résidence luxueuse. On dit même que des moorings seront installés afin de limiter le nombre de bateaux présents dans la baie.

Pour nous faciliter l'accès à la ville, des navettes d'autobus sont mises en place : chaque matin à 10h, nous avons le choix entre deux autobus qui nous amènent à deux épiceries différentes. Après une heure, elle nous ramène juste à côté de notre zodiac. Rapide, simple et peu coûteux! Également, un autre autobus passe à toutes les heures pour nous conduire au centre-ville.

Évidemment, notre emploi du temps des premiers jours, voir de la première semaine fût bien occupé entre excitation de nous retrouver dans un nouvel endroit et découvertes de l'île. Chaque jour a été bien rempli sans toutefois être trop exigeant. Par contre, après une semaine, nous sommes prêts à partir. Nous nous sentons limités dans notre vie au mouillage où l'eau est loin d'être celle de Bonaire; disons que la baignade est plus difficile. Aussi, les plages à proximité sont rares. Étant loin de la ville, nous devons prendre l'autobus pour aller où nous voulons. En résumé, une fois l'approvisionnement et les courses faites, nous trouvons que les activités accessibles sont restreintes pour notre petite famille. Ce genre d'escale reste donc plus technique que touristique.

Également, c'est ici que nous attendons notre fenêtre météo pour nous rendre à Carthagène en passant par le Capo de la Vela qui est le 5e cape le plus difficile à franchir pour les marins, après le Cape Horn (Sud de l'Amérique du Sud), Cape Bonne Espérance (Sud de l'Afrique du Sud), Cape Leeuwin (Sud de l'Australie) et Cape Breux (Méditerranée). Octobre et novembre sont parmi les meilleurs mois de l'année pour franchir le Capo de la Vela; c'est pourquoi nous voulions êtres prêts à la mi-octobre.

NOUVELLE DU JOUR : NOUS AVONS QUITTÉ CURAÇAO CE MATIN (VENDREDI 15 OCTOBRE 2010), PUISQU'UNE BELLE MÉTÉO S'OFFRE À NOUS. NOTRE OBJECFIF PREMIER EST DE FRANCHIR LE CAPO DE LA VELA QUI EST À 230 MILLES NAUTIQUES DE NOTRE POINT DE DÉPART. PAR LA SUITE, SOIT NOUS NOUS RAPPROCHERONS DE LA CÔTE COLOMBIENNE ET Y FERONS QUELQUES ARRÊTS ICI ET LÀ, SOIT NOUS CONTINUERONS DIRECTEMENT VERS CATHAGÈNE. LA MÉTÉO NOUS GUIDERA!

POUR LE MOMENT, NOTRE NAVIGATION SE DÉROULE TRÈS BIEN PAR VENT ARRIÈRE DE 20 NOEUDS; LE BATEAU ROULE UN PEU, MAIS DEMEURE TRÈS CONFORTABLE. PAS DE POISSONS JUSQU'À MAINTENANT! TOUTE LA PETITE FAMILLE VA TRÈS BIEN ET MYRIAM AVANCE TOUTES VOILES DEHORS!

Bon automne à tous et profitez-bien des belles couleurs du Québec!

Note : Dans nos "Liens Utiles", nous avons ajouté le lien vers le blog de nos amis du voilier Dorénavant. Bonne lecture et bon plaisir!

dimanche 3 octobre 2010

BONAIRE; PARADIS DE LA PLONGÉE!

Nous changeons de pays, de pavillon, de langue, de monnaie; même la pêche a une autre allure! Et oui, pas de poisson sur les lignes de Myriam dans la navigation entre LOS AVES et BONAIRE, seulement qu’un tronc d’arbre! Mais nous y avons cru à ce gigantesque poisson, car mon capitaine a travaillé à la sueur de son front pour n’apercevoir qu’un gros bout de bois au bout de notre ligne… Toute une histoire de pêche!

 

Nous avons passé un peu plus d’une semaine à BONAIRE, là où les plongeurs sont  comblés! Et avec raison, puisque le site est formidable! D’ailleurs tout est mis en place pour protéger les fonds marins à commencer par une interdiction d’ancrage;  nous devons nous amarrer à un “mooring”. Il est vrai que les fonds marins sont exceptionnels! Malgré toute la richesse des fonds marins découverts ces dernières semaines, nous retrouvons des nouveaux coraux et de nouvelles variétés de plantes sous-marines. Les poissons se laissent vraiment approcher, à croire qu’ils ne se sentent pas en danger. Et nous n’avons pas besoin d’aller bien loin pour retrouver des profondeurs assez  importantes;  en effet, la plongée sous-marine est accessible juste à côté du bateau. Il n’est donc pas rare d’apercevoir des plongeurs sous notre bateau. Quel beau luxe et surtout quelle liberté que de n’avoir qu’à enfiler soit ses palmes, masque tuba (pour un tour d’horizon) ou ses bonbonnes de plongée (pour une exploration plus en profondeur), de descendre du bateau pour aller pratiquer l’une des plus belles activités qui nous est offerte de faire dans ce mode de vie! Pas besoin de plongée guidée; quand tu en as le goût, tu sautes à l’eau et voilà! Également, lorsque nous nous promenons sur le long de la côte Ouest, nous retrouvons une grande quantité de sites où il est possible de plonger. Tout est mis de l’avant pour faire de BONAIRE un endroit incomparable pour les amateurs de plongée. D’ailleurs, BONAIRE est considéré comme étant le 3e plus beau site de plongée au monde. Le récif corallien adjacent à  Klein Bonaire est considéré comme étant le plus beau de tous les caraïbes. En effet, Ça fait mal aux yeux tellement c’est beau!

 

BONAIRE compte environ 12 000 habitants; cette île est Hollandaise au même titre que ses sœurs Curaçao et Aruba. Ces trois îles forment ce qu’on appelle les îles ABC.  Outre le hollandais, la majorité des habitants parlent l’anglais et l’espagnol. Également, Kralendijk, capitale de BONAIRE, est le seul endroit où il est possible de s’amarrer. Cette ville est très colorée, paisible, sportive, touristique; toutes les commodités à portée de main dans une ambiance de vacances! Il nous suffit d’amarrer notre zodiac au “Karel’s dinghy dock”, de faire une petite marche et tout est là, facile d’accès. Je dois dire que je me suis sentie drôlement autonome cette semaine; je pouvais partir facilement en zodiac seule ou avec les enfants pour aller faire un tour en ville. Généralement, ce genre de sortie demande plus d’organisation.

098 Matins et soirs, nombreux sont les marcheurs et adeptes du vélo au bord de l’eau.

 

Escapade en voiture

Nous avons loué un jeep l’instant d’une journée pour faire le tour de l’île. Ce fût une superbe journée familiale d’autant plus que nous avions profité de la commodité de la ville pour faire quelques travaux les premiers jours de notre arrivée. Le temps était donc venu de profiter de la vie en famille.

Toute la famille est toujours bien excitée de se retrouver en voiture, ce qui est plutôt rare depuis un an. Nous pouvons même nous promener à ciel ouvert dans notre Jeep décapotable; les enfants sont drôlement contents!

Nous commençons par sillonner un lac rempli de Flamants Roses.

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Vue sur SALINA GOTO et les environs

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Quel oiseau majestueux!

 

 

 

 

 

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Savez-vous pourquoi les flamants roses sont roses???

  • Sa couleur vient des petits crustacés dont il se nourrit, qui contiennent des colorants roses!

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  Washington Slagbaai National Park

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Nous avons pris plaisir à nous balader au cœur de ce parc qui ne ressemble en rien à ce que nous avons vu jusqu’à maintenant.

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Et quand l’orage nous ait tombé dessus, nous avons vu que notre Jeep n’était pas à 100% hermétique… Je devais tenir le toit pour ne pas perdre la toile; derrière, les enfants étaient pas mal trempés, car il y avait plusieurs failles au-dessus de leur tête! Nous avons trouvé ça bien drôle d’autant plus que notre excursion est devenue un peu plus “sportive”!

 

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Leçon de conduite 101 pour nos mousses. Les garçons étaient tellement contents qu’on leur laisse prendre le volant quelques minutes. Et nous devons avouer qu’ils étaient pas mal bons!

 

068    J’ai bien aimé les rangs de cactus servant de clôture.

Continuons notre visite…

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Du côté Sud de l’île se trouve les marins salants pour le commerce du sel. D’ailleurs, BONAIRE possède deux sources principales de revenus : l’industrie du sel et le tourisme axé principalement sur la plongée.

 

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Voici les maisonnettes qui servaient d’habitation pour les esclaves  qui travaillaient à la saline.

 

Cette belle semaine s’est passée en compagnie des équipages de Dorénavant, Vanilla et Meikyo. Les enfants étaient très heureux d’avoir des amis tous les jours! Disons que c’est une bonne motivation pour faire l’école rapidement…

Nous avons fait beaucoup de snorkeling et de natation; évidemment, Ghislain en a profité pour faire de la plongée sous-marine. Même qu’il a fait une plongée de soir!

Nous avons adoré BONAIRE, là où se mélangent harmonieusement commodités et loisirs.

Nous continuons maintenant vers Curaçao.

A bientôt!

Annie et l’équipage de MYRIAM