lundi 30 août 2010

VIVRE AU RYTHME DES TORTUGAS!

Après avoir quitté le superbe endroit qu'est LAGUNA GRANDE, nous avons fait une courte escale à PUERTO MOCHIMA. Comment dire? Malgré l'endroit qui semble très prometteur au niveau du paysage, nous ne nous sentons pas très "confortables"; il y a beaucoup de va-et-vient dans le mouillage et ça semble être très agité comme localité. De plus, on nous annonce des vents favorables (enfin) pour nous rendre dans l'archipel des TORTUGAS qui se situe à 65 milles nautiques de là. Nous en profitons et partons le soir même pour une navigation de nuit. Il y a longtemps que nous n'avons pas navigué sous voiles en pleine nuit; le corps a du mal à trouver une bonne position pour dormir... C'est vers 6h30 que nous arrivons à TORTUGA, île principale de cet archipel. Cette journée sera évidemment consacrée au repos de l'équipage; les enfants sont très collaborateurs! Nous sommes heureux de constater que la chaleur humaine et les contacts conviviaux sont au rendez-vous autant auprès des locaux que des autres équipages. Les quelques équipages présents viennent nous saluer; comme ils n'en sont pas à leur première visite du Venezuela, ils partagent avec nous leurs coups de coeur. De plus, ils nous mettent en contact avec les pêcheurs locaux. Nous pourrons même nous procurer du fuel en échange de quelques batteries AA, du chocolat et des cigarettes; en plus, nous pouvons visiter leur campement. Nous passons deux jours à profiter de la plage et prendre du repos. L'eau y est agréablement fraîche malgré le soleil toujours très très chaud!

À l'approche du week-end et sachant que les gens de la ville viendront profiter des îles ici pour prendre du bon temps, nous cherchons un petit nid tranquille pour y passer la fin de semaine. C'est à PALANQUINOS que nous mouillerons en compagnie de Vanilla et Meikyo. Là-bas, nous y rencontrerons l'équipage français du voilier Téva que nous avons eu l'occasion de connaître via la radio BLU (un couple et leur fils de 18 ans). Même si la plage n'est pas la plus belle, les enfants prendront plaisir à bâtir leur campement d'indiens à l'aide de bouts de bois trouvés sur l'île. Ils sont les indiens et nous sommes les otages! Le snorkeling, plus particulièrement la pêche, par contre sera très bon(ne)! Ghislain a la chance de profiter de l'expérience de Jean-Pierre, Muriel et Alan (Téva) à quelques reprises. C'est aussi à PALANQUINOS que nous vivrons notre première Trombe d'eau! Alors que Ghislain se prépare pour la pêche prévue vers 10h et que je fais l'école, nous devons mettre toutes nos occupations de côté, car il y a plus important : nous appercevons, derrière nous à environ 5 milles nautiques, un ciel tout noir et une trombe d'eau qui semble se diriger vers nous. Nous avons à peine le temps de l'observer que nous nous afférons rapidement à ramasser l'extérieur du bateau. Et puis nous attendons, attendons et attendons! Non seulement, et heureusement, la trombe d'eau s'est dissipée, mais le ciel noir aussi. L'orage a passé à côté. Ouf! Plus de peur que de mal. Les enfants sont remplis de questions! Nous reprenons donc nos activités une heure et demis plus tard. Ça fait des photos spectaculaires par contre! (À venir)

À suivre plutard cette semaine la suite de notre visite des TORTUGAS!

mardi 24 août 2010

CUBAGUA & LAGUNA GRANDE; TYPIQUES ET DÉSERTIQUES!

CUBAGUA :

C'est une mer miroir qui nous a menés à l'île de CUBAGUA en compagnie de Vanilla. Plusieurs barques de pêcheurs ont croisé notre route tous nous saluant de la main. À notre arrivée, nous étions seuls dans le mouillage; il y a longtemps que ça n'était pas arrivé! Comme nous ne planifions pas rester longtemps ici, nous nous sommes empressés d'aller marcher sur l'île. Nous avons marché à travers des champs de cactus et sillonné une petite communauté qui s'est avérée accueillante. Nous sommes surpris d'y rencontrer autant de personnes! Nous marchons jusqu'à la pointe de l'île où un phare surplombe la baie. Un arc-en-ciel de couleurs s'offre à nos nous tout le long du parcours : le vert des cactus, le turquoise de l'eau et le rouge de la côte. Wow! Sur le chemin du retour, nous croisons une dame qui nous offre des "lambies" et nous indique le chemin pour nous rendre aux ruines de la première ville d'Amérique construite par les espagnols en 1526 : Nueva Cadiz, qui marque également l'arrivée des premiers européens en Amérique. L'île offrait à l'époque un énorme potentiel d'exploitation de perles. Donc, mon homme part en compagnie de Lise et Sylvain, bouteille d'eau à la main, à la découverte de ces ruines (photos à venir). Le soleil tape vraiment fort! Je décide de rester au bateau avec les enfants; ils font un saut à la plage à la découverte de "pierres précieuses". Ils reviennent avec chacun un sac ziploc plein à craquer; nous nous amusons à faire le tri et à les plonger dans l'eau bouillante pour les désinfecter. Tard en soirée, l'équipage de Meikyo arrive. Nous décidons donc de rester une journée de plus pour leur permettre de se reposer un peu. Ils ont travaillé fort pour avoir leurs papiers officiels d'autant plus que Liliane a été malade cette semaine. Une journée de repos fera du bien à tout le monde. Cette journée fût consacrée à un peu d'école et une superbe randonnée sur les colines abruptes le long de la côte. D'un côté, des colines de cactus et un mélange de vert et de rouge-orangé; de l'autre, la mer. Nous avons également la chance de croiser deux chouettes et un gros iguane. En après-midi, nous allons faire un peu de snorkeling près d'une épave; même qu'en plongée sous-marine, nous pourrions observer des voitures au fond de l'eau. Nous nous limitons à nos palmes, masque, tuba. Nous sommes bien heureux d'avoir fait un arrêt ici nous permettant d'être en harmonie avec la nature qui appelle le calme!

LAGUNA GRANDE, GOLF DE CARIACO :

Nous partons au levé du jour; encore une fois, nous naviguons avec un faible vent. Notre navigation se fera en grande partie sous voiles-moteur. Cette fois-ci, nous avons le privilège de voir plusieurs dauphins; ça vient embellir cette mer qui se fait parsemée de bouteilles plastiques et sacs poubelles. Soudainement, nous sentons le bateau vibrer de partout; marche avant-arrière, ça semble diminuer un peu au fil de notre navigation, mais mon capitaine se demande bien ce qui se passe : problème de moteur, de transmission ou mieux quelque chose de pris dans l'hélice. Disons que notre arrivée à LAGUNA GRANDE Grande fût un peu particulière pour ne pas dire stressante : les enfants se mettent instantanément à se chicaner comme nous entrons dans le canal, nous savons que quelque chose ne tourne pas rond avec le moteur, et pour terminer, une barque avec à son bord 3 jeunes hommes et 3 jeunes femmes s'approche très près de Myriam; les hommes sont très arrogants, tandis que les femmes répondent bien discrètement à mon Hola! Ils font le tour du bateau pendant notre procédure d'ancrage. Ils finissent par s'approcher de notre jupette (derrière du bateau) et d'un air provocateur, quittent moteur au fond. Derrière nous, Meikyo est là. Ils s'approcheront d'eux sans plus. C'est dommage, car ça vient assombrir le décor enchanteur qui nous entoure. Ça vient "péter" notre bulle un ti-peu! Vanilla arrive à son tour. C'est à croire que naviguer en flotille diminue les ardeurs de ces gamins, car personne ne s'est approché d'eux. Une fois l'ancrage terminé, nul besoin de dire que Ghislain s'est empressé de plonger voir s'il n'y avait pas quelque chose de pris dans l'hélice ou plutôt de voir ce qu'il y avait de pris! Bonne nouvelle : un grand polythène s'est enroulé autour de l'hélice; c'est la meilleure cause que nous pouvions trouver, la plus facile à régler en tout cas! Il retourne sous l'eau couteau et tournevis à la main. Après quelques minutes, il réussi à tout déprendre. Nous sommes tous soulagés d'avoir rapidement réglé ce problème. Maintenant, nous pouvons profiter des lieux. Malgré notre arrivée quelque peu inusitée, notre séjour à Laguna Grande s'est très bien passé et nous avons pu savourer pleinement nos 2 journées là-bas. Pendant notre séjour, une autre embarcation de locaux est venue à notre rencontre; beaucoup plus sympatiques cette fois! Ils nous ont demandé un masque; le lendemain, ils sont revenus avec des poissons. Il y a du bon monde partout; faut juste garder les yeux ouverts!
Quel beau paysage s'offre à nous! Encore une fois, c'est différent de tout ce que nous avons vu jusqu'à maintenant. Nous sommes entourés d'un désert montagneux. La randonnée est l'activité par excellence; nous en avons fait plusieurs nous donnant à chaque fois de superbes points de vue différents sur la région. Et tout dépendant du moment de la journée, les couleurs varient au gré du ciel passant par différents dégradés de rouge-orangé. Une eau calme nous a permis de faire de la trippe et de dormir paisiblement. Beaucoup de cactus nous entourent également.

C'est difficile de rendre justice à de telles beautés seulement avec des mots. Nous avons bien hâte de partager nos photos avec vous! À venir dans quelques semaines lorsque nous aurons une connexion Internet.

À bientôt!
L'équipage de MYRIAM xxx

jeudi 19 août 2010

PORLAMAR - MARGARITA; POUR LES FORMALITÉS

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En navigation vers MARGARITA; le faible vent nous a permis de hisser notre Geneaker. (Photo prise par l’équipage de Meikyo; Merci!)

 

C’est à PORLAMAR sur l’île de MARGARITA que nous avons fait notre entrée officielle au pays. Ici, nous savons quand nous arrivons, mais ignorons quand nous pourrons partir, puisque les délais pour les formalités sont très variables; il ne faut pas penser que tout sera réglé en quelques heures. Par contre, dès nos premiers pas à terre, nous avons la chance de pouvoir compter sur quelques personnes ressources agissant d’intermédiaires et de traducteurs auprès des autorités. Notre travail en est donc grandement simplifié, il ne nous reste juste qu’à attendre que tout soit prêt et de faire un suivi serré de l’évolution de notre dossier. Pour nous, ce fût assez rapide, puisque nous avons reçu nos papiers au bout de trois jours. Par contre, d’autres ont attendu 10 jours. Nous sommes donc satisfaits de la tournure des évènements!

Nous sommes surpris d’y trouver des centres commerciaux d’aussi grande envergure, mais quand on sait que PORLAMAR est la plus grande ville de l’île et que  MARGARITA compte pas moins d’un million d’habitants, il y a donc place à la consommation. De plus, son statut de zone franche (hors taxes) fait de MARGARITA une place de choix où les plus grands de ce monde (Adidas, Lacoste, Tommy Hilfiger, etc)  y ont pignon sur rue. Ajouter à cela un taux de change avantageux et vous trouverez un petit paradis du magasinage. Et les épiceries permettent un ravitaillement surpassant, en choix et en prix, ceux offerts aux Antilles. Également, ici, nous avons payé l’essence à des prix à vous jeter par terre renversant toute concurrence!

 

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Après les îles désertiques, tout un contraste s’offre à nous en arrivant à MARGARITA!

Il est certain que nous ne voulons pas nous attarder ici préférant de loin les escales plus reculées de la civilisation.

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Plus typique que les centres commerciaux, nous sommes allés marcher au centre-ville; rues piétonnières, nombreuses boutiques de tout genre et bain culturel!

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Bien particulier cet arbre!

 

 

 

 

 

 

 

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  DSC_0002Nos ti-mousses passent beaucoup de temps sur la bôme; ils y prennent souvent la collation.

Merci à Lilianne (Meikyo) pour cette belle photo au levé du jour.

Ce genre d’escale confine femme et enfants davantage sur le bateau pendant que le capitaine fait des vas-et-viens en ville. Nous avons participé à quelques sorties, mais c’est principalement Ghislain qui voit à tout ce dont nous avons besoin avant de repartir. Cette escale nous a permis de faire l’école quelques jours; également (et heureusement), l’eau était propice à la baignade.

 

Maintenant, nous sommes prêts! Nous quitterons en compagnie de Vanilla (Meikyo viendra nous rejoindre dès qu’il aura complété ses formalités)  pour continuer de découvrir ce que les îles vénézuéliennes ont à nous offrir. À suivre…

mercredi 18 août 2010

INQUIÉTANT

Nous ne pouvons passer sous silence le triste paysage qui s’offre parfois à nous.

Imaginez, nous nous trouvons sur des îles paradisiaques perdues au milieu de nul part; pourtant, nous sommes parfois confrontés à un phénomène humain plutôt malheureux : certaines des plages visitées témoignent d’une civilisation inquiétante. Savons-nous réellement où vont nos vidanges? Quel héritage laisserons-nous à nos enfants?

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lundi 16 août 2010

LOS TESTIGOS – VENEZUELA; RETOUR À LA NATURE

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En arrivant à LOS TESTIGOS, premières îles visitées du Venezuela, nous avons vécu  notre second dépaysement du voyage; le premier étant la République Dominicaine. Ici, rien ne ressemble à ce que nous avons vu jusqu’à maintenant. Authenticité est le premier mot qui nous vient à l’esprit pour décrire ce petit coin de pays. Le temps semble s’être arrêté tellement les gens y vivent simplement et paisiblement. Et c’est magnifiquement beau!

C’est vraiment surprenant de trouver des îles si différentes et si près des Antilles. En effet, le contraste est grand entre ici et Grenade qui n’est qu’à 90 milles nautiques. Tout est différent : le climat, la végétation, le paysage, la langue, le rythme de vie, même le ciel! Fini d’ouvrir et de fermer les écoutilles plusieurs fois par jour; ici, c’est tellement sec que le cactus est l’arbre prédominant. Le ciel semble parsemé de nuages à l’horizon et, au-dessus de nous, un ciel bleu mur à mur. Le soleil nous semble également plus fort ici; l’eau y est belle et malgré ses 90 degrés, nous la trouvons bien rafraîchissante.

À LOS TESTIGOS, nous avons repris contact avec cette nature si pure, si belle et si accessible. Comme si nous étions en manque de découvertes, nous avons voulu savourer pleinement toutes nos journées passées ici. Au départ, 2 jours nous ont été accordés, puis de rencontres en rencontres, nous avons pu y rester une semaine.

Nous avons commencé par une petite randonnée nous menant à des dunes de sable. 

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Vue sur une petite partie des dunes de sable lors de notre balade d’explorateurs en zodiak.

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C’est sous un soleil de plomb que nous avons fait cette courte randonnée; nous avions l’impression de marcher dans le désert tellement c’était chaud!

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Voilà les superbes dunes de sable se jetant dans la mer.

Heureusement, l’oasis n’était pas très loin puisqu’une superbe plage nous y attendait!

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Il y a longtemps que nous n’avons pas trouvé de si belles plages sans complexe hôtelier à proximité.

 

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Ce n’est pas un soleil de plomb qui va arrêter notre ti-mousse Olivier! Le visage tout rouge, il fallait que je l’attache pour qu’il veule prendre une gorgée d’eau.

 

 

 

 

 

 

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Et notre grand Guillaume qui prépare le set-up pour le dîner!

Décidemment, rien ne les arrête!

 

 

 

 

 

 

 

 

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Nous avons profité de 4 belles heures à marcher à travers les dunes de sable, à découvrir de nouveaux coquillages et à faire des saucettes à l’eau. Un temps pour manger? Bien sûr!

 

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Le lendemain, pendant que je cuisinais avec les garçons, Ghislain est allé escalader le sommet permettant ces vues à couper le souffle. La baie en haut à gauche représente les dunes de sables; la première baie à gauche consiste à la plage où nous sommes allés marcher pour trouver des “Hamburgers Beans” (voir plus bas).

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De gauche à droite : MEIKYO, VANILLA, MYRIAM et un catamaran français.

 

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Un  autre matin, nous sommes partis à la recherche “d’Hamburgers Beans” avec les enfants. Nous en avons trouvés une dizaine à nous quatre. Ce sont de rares coquillages venant d’Afrique. Nous en avions trouvés plusieurs avec l’équipage de Magie aux Bahamas et en République Dominicaine et il y avait longtemps que nous n’en n’avions pas revus. Chaque trouvaille faisait donc place à de grands cris de joie!

 

Et pendant cette randonnée, plusieurs découvertes s’offrent à nous :

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Des œufs de tortues déjà éclos et ça ne date pas de bien longtemps.

 

 

 

 

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Quelle couleur!

 

 

 

 

 

À notre arrivée ici, nous sommes surpris d’y trouver des gens à la fois si discrets et très accueillants. Personne ne vient nous dérager et ne tente de nous vendre quoi que ce soit; en aucun cas, nous nous sentons harcelés comme ce fût le cas à plusieurs endroits dans les Antilles. Lorsque nous débarquons à terre, quelques uns viennent à notre rencontre tandis que d’autres semblent intimidés. Nous sommes épatés de constater que plusieurs parlent quelques mots français.

Ensuite, nous jasons avec des gens qui naviguent au Venezuela depuis des années. La rencontre la plus marquante fût celle d’une dame qui navigue en solitaire au Venezuela depuis 25 ans et qui a deux tours du monde à son actif. Lorsque nous lui disons que nous l’admirons beaucoup, elle nous répond du tac au tac : “Mais pourquoi? Il y a plein d’hommes qui le font. Pourquoi une femme serait plus admirable. Et elle ajoute : il suffit de le vouloir!” Nous n’avons pas le choix d’acquiescer, car ça rejoint beaucoup ce que nous nous disons depuis la  naissance de notre projet, mais il nous semble que là, elle se situe à un degré au-dessus de nous… Elle partagera son expérience et sa vision du Venezuela avec nous, ce qui nous apportera une multitude d’informations précieuses. Elle nous permettra également de rencontrer plusieurs habitants de l’île dont le chef du village. Nous avons le privilège de partager avec eux quelques petites douceurs sucrées préparées par tous les équipages présents dans la baie. Rien de mieux pour vivre et comprendre leur mode de vie.

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Nous nous promenons à travers les communautés locales qui sont constituées de pêcheurs; certains y vivant à l’année avec leur famille, d’autres, seulement pour la saison de pêche.

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Et nous avons le bonheur de pouvoir visiter un petit village.

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Bien que la pêche soit au coeur de leurs occupations, les pêcheurs ne sont pas là pour nous vendre leurs poissons. On nous a dit : “Si vous voulez du poisson, allez les voir, car ils ne viendront pas vous voir. Et personne ne veut d’argent; si vous prenez du poisson, offrez-leur de la farine, du sucre, du chocolat, des cigarettes” D’ailleurs, un après-midi, quelqu’un est venu nous demander des cigarettes (Ghislain avait prévu cette monnaie d’échange avant notre départ); le lendemain, il est revenu avec deux beaux poissons. On nous a bien dit : “Ici, personne n’est obligé de donner quoi que ce soit. Les gens n’attendent rien en retour.” Une belle leçon de partage pour tous!

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Les oiseaux survolent attentivement les bateaux de pêche lorsqu’ils reviennent en fin de journée.

 

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Voici la pêche du jour!

Requin nurse et raie que les pêcheurs sont habitués de ramener dans leurs embarcations. Je peux vous assurer qu’il y avait 4 paires de yeux ronds qui observaient les prises! 

 

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Nous avions des yeux tout partout pour observer cette faune si diversifiée.

 

 

 

 

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Nous n’en avons vu qu’un seul, mais tout un!

 

 

 

 

 

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Ces goélands font tout un fracas lorsqu’ils plongent près du bateau à la recherche de leur pêche de la journée!

 

 

 

007Maintenant qu’Olivier tente de baragouiner quelques mots en anglais, passons à la prochaine étape : l’espagnol?

 

Nous nous en sommes donnés à coeur joie en snorkeling! En un mot : SUPERBE! Nous étions surpris de voir les fonds marins des Grenadines, mais ici, WOW! Beaucoup, beaucoup de poissons et de langoustes, des coraux en santé et une limpidité de l’eau à couper le souffle. C’est certainement dû au fait que peu ou pas d’ouragans passent par ici.

 

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Et pour clôturer notre séjour à LOS TESTIGOS, nous avons partagé un BBQ sur la plage en compagnie de quelques équipages présents dans la baie dont Meikyo et Vanilla. Quelques locaux sont venus se joindre à nous pour le dessert : des guimauves au plus grand plaisir de nos deux ti-mousses; grillées ou pas grillées?

 

Après une semaine à LOS TESTIGOS, j’hésite :

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Nous avons d’autant plus apprécié notre séjour à LOS TESTIGOS puisqu’il nous a permis de nourrir à nouveau notre soif de découvertes. Et nous réalisons que nous en avions grand besoin!

Si c’est un avant-goût de ce que le Venezuela a à nous offrir, VAMOS (allons-y)!

samedi 7 août 2010

UN AN PLUS TARD…

Voilà qu’il s’est déjà écoulé une année depuis notre départ du Lac Champlain, le 9 août 2009. Facilement, je nous revois, bien émotifs et heureux, l’impression de nous jeter dans le vide malgré tout le soin apporté à nos préparatifs. Cette année a passé bien vite, mais d’un autre côté, les écluses, la foudre à New York, la Baie de Chesapeake, les USA, les Bahamas me semblent plutôt loin.
À quelques reprises, on nous a posé ces questions : “Et puis, comment trouvez-vous votre voyage? Est-ce que c’est comme vous l’aviez imaginé?”

Bilan de l’Amirale
Après 6 mois, j’étais incapable de répondre à ces questions. Par contre, un an plus tard, je suis en mesure de mettre des mots sur ce que je vis et comment je me sens.

Si je devais résumer en une phrase, je dirais : “C’est beaucoup plus difficile que je le pensais, mais c’est également beaucoup plus extraordinaire que je ne le l’avais imaginé!” 

Qu’est-ce qui est plus extraordinaire et qu’est-ce qui est plus difficile? TOUT!

En réalité, la proximité fait en sorte que nous vivons notre quotidien très intensément; tout est quintuplé! Les beaux moments sont très très beaux et les journées difficiles, sont très difficiles. Heureusement, il y a beaucoup de belles longues vagues douces; parfois, nous vivons des creux… C’est difficile de trouver un milieu. La joie et la bonne humeur se propage, mais la mauvaise humeur est également contagieuse. Il suffit qu’un seul membre de l’équipage soit plus maussade pour que les 4 s’en ressentent et le contraire est également vrai.
Claire et Guy du voilier Balthazar (revenant d’un Tour du monde de 5 ans en famille) avaient dit : “Les tempêtes sont bien plus souvent dans le bateau qu’à l’extérieur.” Et c’est si vrai!  Également à notre question : Quelle qualité faut-il pour faire le tour du monde en voilier? Ils avaient répondu : “La capacité de rire de soi!” À mon avis, ça aide à dédramatiser en tout cas. J’ajouterais : il faut avoir la capacité de régler les conflits rapidement, car ça peut déraper assez rapidement. Disons qu’il est difficile de prendre nos distances pour réfléchir un peu sur un bateau; notre maison flottante nous apparaît bien petite lorsque nous avons besoin de nous isoler, de prendre du recul et du temps pour nous. Également mesdames, retenir qu’on ne conteste pas une décision du capitaine en navigation et qu’un capitaine heureux, c’est un bateau heureux! Hi! Hi!, mais c’est tellement vrai!

Ce que je trouve le plus difficile? Gérer les conflits familiaux, les problèmes de comportement des enfants à travers la fatigue, l’école, les navigations, l’entretien, les découvertes… l’énergie me manque parfois!

Et les moments de bonheur se vivent à travers la simplicité de notre nouveau mode de vie. Être en contact avec les éléments de la nature nous procure un réel bien être tout comme prendre le temps pour faire plein de trucs. Le temps se vit différemment; si nous faisons le lavage, nous ne faisons que ça; c’est donc plaisant de faire le lavage même à la main! Nous n’avons pas les mêmes préoccupations qu’avant. Nous vivons dans notre cocon familial, ce qui nous amène à vivre des relations bien spéciales et très intenses. Et au-delà de toutes les découvertes que nous faisons, aussi formidables les unes que les autres, le voyage est bien plus intérieur que nous le pensions!

Il faut certainement beaucoup d’amour pour réussir une telle aventure. Beaucoup de respect également, savoir laisser du temps à l’autre, ce qui n’est pas si facile sur un bateau! De plus en plus, Ghis et moi essayons de s’accorder du temps individuellement à tour de rôle. Également, il faut avoir une envie  et une détermination indestructibles de découvrir le monde, de vivre cette aventure-là en famille, au-delà des difficultés. Il faut que le désir soit toujours plus fort que la peur et les difficultés. Oui, il nous arrive de trouver cela difficile, de nous dire : “Mais pourquoi nous nous la faisons si difficile?” Puis, rapidement, nous nous reconnectons avec la chance que nous avons de vivre ainsi.  Nous trouvons que nous faisons une saudine de belle vie. Présentement, nous ne nous verrions pas ailleurs! Jamais je n’échangerais ma place avec quelqu’un d’autre. Et des moments vraiment difficiles, il y en a de moins en moins. Peut-être est-ce dû à notre capacité d’adaptation, notre capacité à gérer ce genre de difficultés qui s’est améliorée. Probablement que nous avons apprivoisé ces inconnus, ces nouveaux stress qui font maintenant partie de notre style de vie. Et de nouveaux inconnus, de nouveaux stress viendront se greffer à mesure des défis que nous aurons à relever.

Intérieurement, nous en avons fait du chemin depuis un an. Chacun apprend à se connaître davantage; nous ressentons de nouvelles émotions, à différents degrés, qui nous forcent continuellement à aller au bout de nous-mêmes et à nous améliorer. Ghis et moi, nous nous sommes rapprochés beaucoup depuis le début de notre voyage. Nous avons du temps de qualité comme jamais nous en avions à la maison. Pour nous, les soirées sont sacrées. Nous avons un réel besoin de nous retrouver juste tous les deux une fois les enfants couchés. Ça fait partie de notre équilibre. Nous avons du plaisir à être ensemble. Notre couple est solide, nous formons une belle équipe, nous avons su prendre et trouver chacun notre place; les difficultés sont donc plus faciles à gérer.

Notre famille sera toujours en adaptation, je pense. Mais chacun se sent de mieux en mieux et à sa place. Nous avons l’impression d’avoir trouvé notre rythme.  En fait, il faut  nous laisser du temps et nous donner la chance de réussir! Nous nous aimons, nous sommes déterminés et passionnés de voyages, ce sont nos plus grandes forces.


ET L’ÉCOLE DANS TOUT ÇA?

Enseigner à mes enfants demeure mon plus gros défi de ce voyage. Je trouve ça plutôt difficile, mais aussi très valorisant et je le vois comme un beau privilège! Ça me demande énorrrrrmément de patience, d’imagination et de discipline. Mais je dirais que mise à part notre séjour à Grenade qui a été assez éprouvant à ce niveau là, en général, ça va de mieux en mieux! Ce dont je suis le plus fière jusqu’à maintenant? Avoir su trouver la discipline nécessaire pour faire l’école presqu’à tous les matins à raison de 2h par jour en moyenne. Ça pris un certain temps avant de trouver notre recette gagnante, mais je sais maintenant que pour l’école des Quatre fantastiques de MYRIAM, c’est la meilleure façon (généralement 5 jours d’école et 2 jours de congé). Tous les prétextes seraient bons pour ne pas faire l’école! Personnellement, je pense que la rigueur est la clé et surtout, ça permet de garder le rythme.

Structurer les apprentissages et la matière me demande aussi du temps. Il m’arrive de profiter d’une connexion Internet pour chercher des exercices complémentaires, des planifications de cours. Je monte également des examens; c’est assez long, mais j’y tiens. Pour le moment, la Commission Scolaire à laquelle les enfants sont rattachés ne me fournis pas de matériels de ce genre, car ce type d’enseignement est considéré comme un enseignement à domicile. Je ferai une nouvelle demande à l’automne.

Présentement avec Guillaume, je travaille sur son autonomie et fournir l’effort à la tâche. Il a tendance à ne pas travailler si je ne suis pas à côté de lui. Il faut dire que tout est sujet à la déconcentration sur un bateau; papa fait de l’entretien ou part en zodiak, quelqu’un arrive, un appel sur la VHF, maman travaille avec Olivier, ou Olivier joue ou écoute un film dans sa cabine… Disons que ce n’est pas pendant l’école qu’il est possible ou facile de faire le ti-lavage; le professeur doit être 100% à l’école elle aussi. Mais pour avoir jasé avec d’autres équipages, nous vivons tous les mêmes difficultés, à ce niveau là aussi! Et puis, je dois penser au moment où Olivier fera l’école régulièrement; Guillaume devra travailler seul lorsque je serai avec Olivier qui demandera beaucoup avec l’apprentissage de la lecture et l’écriture.

Et puis, savoir être à l’écoute de ses élèves, de leurs besoins en demeurant le maître! J’apprends en même temps qu’eux! Je dois souvent me réajuster, m’adapter et adapter mon contenu pour que la motivation soit au centre de l’apprentissage. Par exemple, il y a quelques semaines, Guillaume était moins assidu en classe; nous nous sommes dits : peut-être est-il fatigué, après tout nous n’avons pas vraiment fait relâche d’école depuis St-Martin ou a-t-il senti les vacances d’été… Peu importe, nous avons tenté plusieurs méthodes afin de lui permettre et nous permettre  un peu de repos. Mais l’école était toujours de trop même s’il avait eu 4 jours de congé! Nous avons donc convenu de reprendre notre horaire régulier et nous offrir une belle semaine de vacances prochainement, lorsque le décor sera propice. Et nous en ferons de même à quelques occasions dans les prochains mois.

Et si l’école se passe bien, ça commence vraiment bien une journée, mais si c’est un matin plus difficile, toute la famille s’en ressent!

Disons que mise à part ces dernières semaines, je peux dire  que mon élève de 3e année travaille bien généralement. Mon petit du préscolaire apprend tranquillement à s’assoir avec nous une petite demie-heure, à suivre les consignes dans un livre, à attendre son tour, etc. C’est certain que les 2 à temps plein, ouf! Ça risque d’être un autre beau défi! Mais le professeur aura pris de l’expérience…


ET L’ENNUI?

S’il y a une chose à laquelle je ne savais pas à quoi m’attendre, c’est l’ennui des membres de ma famille, belle-famille et amis. J’avais aucune idée du Comment j’allais vivre cela. Bon, je savais que je n’étais pas une grande ennuyeuse étant plutôt solitaire. Le voyage le plus long que j’avais fait loin des miens était tout au plus 2 mois. Il y a tellement à voir en voyage que 2 mois, ça se passait bien. Et puis, je serai avec mon chum et mes enfants.

Et bien, 2 mois ce n’est pas 6 mois ni un an. Ce n’est pas Noël, la fête de mes filleuls, la fête des mères et des pères… C’est certain que je m’ennuie; j’irais souvent me chercher un câlin! Mais je suis convaincue que l’amour est bien plus fort que la distance qui nous sépare. Et chaque jour, je transporte les miens avec moi dans mes yeux et dans mon cœur.

Guillaume s’ennui aussi beaucoup de ses amis d’école. Il le manifeste souvent. Même s’il a pu se lier d’amitié avec plusieurs enfants durant la 1re année du voyage, il trouve très difficile de les quitter (comme nous d’ailleurs); il a l’impression de perdre toujours ses amis. Nous lui expliquons que des amis de voyage c’est pour la vie!  Nous, comme adultes et parents, nous savons qu’un jour, il nous remerciera peut-être d’avoir choisi cette vie-là pour lui. Du moins, nous pensons qu’il en sera imprégné pour toute sa vie et qu’il réalisera la chance qu’il a eue. En attendant, c’est à nous de trouver les mots pour le réconforter; nous devons mettre nos lunettes d’enfants pour le comprendre. Étant souvent seuls,  nos deux ti-mousses s’amusent de mieux en mieux ensemble; c’est bien beau à voir!

Les enfants tout comme nous, s’attachent rapidement aux gens que nous rencontrons; ils deviennent notre 2e famille. La richesse de ce voyage se trouve dans les découvertes que nous faisons certes; également tellement dans les relations que nous tissons en cours de route. Rapidement, les barrières tombent et font place à l’amitié, l’entraide, le partage. Nous vivons très intensément les moments entre amis.

Et puis, arrivent les Aurevoirs qui sont toujours bien difficiles, mais font parties de notre aventure. La richesse qui résulte de ces amitiés-là nous suivra tout au long de notre voyage. Un moment partagé, un petit truc, un apprentissage, une recette, une parole, peu importe le sens que cela prendra, il en restera toujours quelque chose de précieux!

À ceux et celles à qui j’ai eu l’occasion de le dire et à tout ceux et celles à qui je ne l’ai pas encore dit :
MERCI D’AVOIR COMPRIS QUE NOS AILES ÉTAIENT TROP GRANDES POUR RESTER!
(Cette phrase n’est pas de moi, mais elle nous colle tellement à la peau!)


Bilan du Capitaine

Dans les premiers mois du voyage, je ressentais l’angoisse du début face à l’inconnu et  à l’approche des nouveaux mouillages;  peu à peu, au fils des mois, cette angoisse s’est dissipée pour faire place au plaisir.

Notre désir de réussir, notre curiosité et le désir de découvrir nous poussent en avant et nous incitent à poursuivre.

J’ai gagné en confiance à naviguer jour après jour, au fil des sorties en mer; j’ai également appris à connaître les comportements de Myriam et à en apprécier toutes ses qualités. Nous réalisons que nous sommes constamment en apprentissage et c’est très valorisant.

L’adaptation à la vie de famille dans un si petit espace, la promiscuité qui peut, pour certains, être un désavantage, qui pour moi est une possibilité incroyable d’être proche de mes enfants et de ma conjointe, qui sont mes amis. Je tisse des liens familiaux solides et intègres.

Au-delà et bien plus beaux que les paysages à découvrir, il y a les gens que nous rencontrons. L’amitié prend une très grande place. La vitesse à laquelle les liens sont tissés, les paradigmes sont vite tombés pour faire place au partage et à la qualité des échanges.

Le monde est beau, mais les gens qui l’habitent sont extraordinaires!

Nous nous rendons compte de la chance que nous avons de vivre cette expérience-là avec nos deux boys.

MERCI LA VIE!

jeudi 5 août 2010

GRENADE; SUITE ET FIN!

Le compte à rebours est commencé pour l’équipage de MYRIAM! Nous nous apprêtons à quitter GRENADE pour nous rendre au Venezuela, en compagnie de deux autres équipages : Vanilla (voir leur blog dans nos Liens) et Meikyo (deux couples rencontrés ici à GRENADE).

Ça implique donc un “sprint” dans nos préparatifs; quelques achats, corvée de fuel, lavage de tous les draps, douillettes et serviettes, ti-ménage, gros ravitaillement (car pas d’épicerie prévue avant presque deux mois), profiter de notre accès à Internet pour finaliser quelques petits trucs et finalement, le plus difficile, les Aurevoirs!

Cette dernière semaine à GRENADE nous amène à revoir nos priorités; nous aurions aimé faire quelques autres visites de l’île, mais nous avons misé sur le repos de l’équipage avant tout! C’est une nouvelle étape de notre aventure qui amène beaucoup d’excitation, certes, beaucoup de minutie dans notre préparation, mais aussi un peu de stress qui accompagne cet inconnu.

Et il était vraiment primordial pour nous de prendre du bon temps de qualité avec nos amis. Notre semaine a donc été agrémentée de plusieurs belles rencontres dont un dernier souper de québécois à la Marina de Whisper Cove.

   P8040004 Encore une magnifique soirée en bonne compagnie!

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Nous nous sommes rappelés de bons souvenirs et à quel point nous nous attachons vite à nos amis de voyage! Comment les barrières sont vite tombées pour faire place à l’échange, le partage et l’amitié pure et simple!

 

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Les équipages de Desirada, Vanilla, Dame Licorne, Meikyo, Spirare et Absaroque prenaient place à cette table.

 

 

 

 

 

 

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Ici, les équipages de 1re Escapade, Dorénavant, Coïncidence, Sylia, Namar et Myriam prenaient place.

 

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Mon capitaine était en feu…

 

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Nous avons passé la soirée à refaire le monde; Ghislain a mis sur la table son plan électoral s’il était élu premier ministre du Canada à notre retour! Si vous l’aviez vu; je crois qu’hier, il aurait remporté ses élections!

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Et il faut occuper les plus petits!

Juste à côté, Marie-France, propriétaire de la marina, et l’une des perles de cette soirée!

Les steaks-frites (et le dessert) étaient sublimes!

  P8040029 Et c’est le début des aurevoirs…

Ghislain en compagnie de Lise (1re Escapade); à l’image de la fratrie marine, cet équipage a été très généreux de son temps envers nous. D’ailleurs, toutes ces photos ont été prises par Lise et Carol. Merci!

 

À TOUS NOS AMIS DE VOYAGE : MERCI D’AVOIR TANT PARTAGÉ AVEC NOUS; VOTRE TEMPS, VOS CONNAISSANCES, VOTRE EXPÉRIENCE, LES NOMBREUSES ACTIVITÉS, VOS RECETTES, VOTRE BONNE HUMEUR, VOTRE AMITIÉ ET SURTOUT UNE PARTIE DE NOTRE ROUTE!

N’OUBLIONS PAS QUE LES AMIS DE VOYAGE SONT POUR LA VIE!

 

 

Nous vous laissons sur cette superbe photo prise par une dame naviguant seule sur son voilier, Jabulani. Nous avons beaucoup d’admiration pour cette veuve qui a décidé de poursuivre le voyage même après le décès de son mari. Wow! Quel courage!

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Malgré l’accès Internet, que nous pensons plus difficile dans les prochaines semaines, vous pouvez toujours suivre nos déplacements en cliquant sur “Localiser rapidement l’équipage de Myriam” dans nos Liens utiles. Également, nous sommes à paufiner une  façon de ne publier que du texte sur notre blog, même hors civilisation. De cette façon, il nous sera possible de vous donner des nouvelles de toute la petite famille régulièrement. À suivre…

Et à très bientôt!